1. 38 - Samia et le syndicat.


    Datte: 16/01/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Mia-michael, Source: Hds

    ... bureau, tandis qu’il m’annonce :
    
    — Monsieur Desallié ne sera pas là demain, tu ne devras pas venir le matin... Mais le soir, tu devras t’occuper de ces clients.
    
    — Je peux prendre Julien avec moi... pour conduire... et...
    
    — Si tu veux. Sois prête à 19 h demain soir. Habille-toi sexy mais classe. En partant, passe voir comment Julien se débrouille. Lisa comprend vite et tu devrais bien t’entendre avec elle.
    
    — D’accord... au revoir "Monsieur".
    
    J’irais bien faire une petite sieste, mais avant, je demande où se trouve Lisa "du nettoyage". On m’indique l’endroit. C’est une pièce encombrée de matériel divers : bosses, raclettes, seaux, produits de nettoyage, escabeaux... Lisa est une petite boulotte blonde et frisée. Elle ressemble à une petite brebis obèse. Je me présente :
    
    — Samia de Préville, épouse de Julien.
    
    Elle me prend aussitôt dans ses bras et m’embrasse. Vachement familier, le petit mouton. Elle m’annonce avec un accent Ch’ti 100 %, il sent le maroilles, c’est vous dire :
    
    — J’suis bin continte d’vous voir !
    
    Bon, je ne vais pas continuer à vous faire l’accent. Je réponds :
    
    — Merci, c’est gentil. Je venais voir si tout se passe bien avec Julien.
    
    — Ah bin non, pas du tout. Vous savez qu’il doit diriger ce service, je lui ai dit que pour se mettre dans le bain, il devait aller vérifier le travail des femmes du nettoyage, mais il est nul. Je ne crois pas qu’il pourrait se faire obéir dans un jardin d’enfants... alors ici, où on doit avoir de ...
    ... l’autorité, c’est une catastrophe. Il a essayé de réprimander une fille, elle lui a filé une claque. Il est revenu en pleurant.
    
    Ça ne m’étonne pas de Julien... Mais bon... qu’est-ce qu’elle peut en faire ? À ce moment-là, on toque timidement. Vous connaissez l’expression « quand on parle du loup, on voit sa queue » ? C’est ça, Julien toque à la porte et entre. D’accord, parler de queue en ce qui concerne Julien, ce n’est pas très approprié. Dès qu’il me voit, j’ai droit à des pleurnicheries :
    
    — Je ne veux pas commander à ces gens Samia. Ils me font peur. Il y en a même un qui a un couteau.
    
    Il est tellement penaud que je me mets à rire. La brebis rit avec moi. Quand on est calmées, je dis à Julien :
    
    — Commander, je sais que tu n’en es pas capable. Il te faut un truc plus calme, je vais en parler à ton père et avec Mademoiselle Lisa.
    
    Elle me dit :
    
    — Oui, faut lui trouver autre chose. En attendant, tu peux m’le reprindre ?
    
    Oui, je vous refais un petit coup d’accent, là. Je repars avec Julien. Il me dit :
    
    — Tu n’es pas fâchée, Samia ?
    
    — On dirait vraiment que je suis tout le temps fâché sur toi... On va te trouver un truc cool à faire. De toute façon, tu devrais travailler le matin, comme moi, et l’après-midi, tu feras du ménage et des courses. Demain, je vois des clients l’après-midi. Tu m’aideras à me préparer et je te prendrai peut-être avec moi. Il se peut que je flirte un peu avec des clients, ça ne te dérange pas ?
    
    D'accord, je me fous de lui. Il ...