1. Marie et le sculpteur aveugle (8)


    Datte: 15/01/2021, Catégories: Erotique, Auteur: catchme, Source: Xstory

    ... m’accompagner jusqu’à la boutique ? Tu me serviras de guide en quelque sorte »
    
    Direct je me dis ; même pas une allusion à ce qui s’est passé… Je suis déçue mais accepte illico évidemment.
    
    « Quand ? Demain matin ? »
    
    « Non, maintenant »
    
    « Maintenant ? Mais… il va faire nuit. Votre boutique est encore ouverte ? »
    
    « Oui, oui, c’est un copain, il nous attend »
    
    « Ah bon. Ok mais je n’ai pas grand-chose à me mettre à part… »
    
    « A part ? »
    
    « A part une jupe et un corsage… »
    
    « Eh bien c’est parfait »
    
    « Mais… »
    
    « Mais ? »
    
    « Je n’ai pas de sous-vêtements. »
    
    « Eh bien, à moins que tu aies l’intention de faire des roulades ou des soleils dans le bus, y’aura que moi qui le saurait »
    
    « Dans le bus ? »
    
    « Oui, c’est assez loin et comme tu t’en doutes, je ne conduis pas… »
    
    Je rigole comme une gourde à l’idée…puis, je remonte me changer, ce qui ne prend pas beaucoup de temps... mais je constate que le corsage a perdu deux boutons !
    
    Cette canaille d’Alain a supprimé les deux boutons du haut.
    
    Du coup ma poitrine opulente s’étale à la vue de tous, même de ceux qui ne voudrait pas y prêter attention.
    
    J’essaye de resserrer les deux pans tant que je peux, mais rien n’y fait.
    
    Le premier bouton qui ferme se situe carrément en-dessous du niveau de mes tétons. La rondeur de la chair de mes deux gros globes s’affiche sous une perspective des plus impudique. Et les deux pans tirent tellement sur ce petit bouton que je crains qu’il saute à tout ...
    ... moment...
    
    Mais quelle mouche a piqué ce satané Alain ! Ce n’est vraiment pas malin.
    
    On sort de la maison en se tenant bras dessus bras dessous et le guide comme une personne âgée.
    
    C’est la première fois que je le vois en dehors de chez lui. Ça me fait tout drôle. On marche un moment jusqu’à l’arrêt de bus.
    
    Je sens ma poitrine sautiller dans le corsage hyper tendu et prête à s’en extraire au moindre mouvement trop brusque. Je me sers de mon bras qui tient le sien pour me cacher la poitrine.
    
    Le soleil disparait derrière les maisons aux toits tuilés d’un bel orange cuivré. L’air tiède me caresse mes jambes nues et surtout l’entrejambe. C’est délicieux…et la pénombre s’installant, je me sens moins exposée.
    
    Je meurs d’envie d’aborder le sujet de la soirée orgiaque de l’autre jour mais ne sais comment m’y prendre. Le bus arrive. On monte.
    
    Je le tiens d’une main et me couvre innocemment la poitrine de l’autre. Il me demande de le conduire jusqu’au fond.
    
    La plupart des sièges sont occupés et quelques personnes debout encombrent le couloir.
    
    Je nous fraye un chemin sous les regards des passagers un peu surpris par ce couple insolite.
    
    Une jeune fille habillée limite provoque avec un aveugle d’un certain âge. Je sens que ça va jaser dans les chaumières…
    
    On s’arrête, debout, juste devant le banc du fond occupé.
    
    « Dis-moi ce que tu vois ; combien de personnes et décris-les-moi »
    
    Je suis surprise par sa question.
    
    « Eh bien, sur la banquette au fond du ...
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