Campus AQP
Datte: 12/01/2021,
Catégories:
fh,
jeunes,
frousses,
intermast,
pénétratio,
amourpass,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... caisse complète… comment ! ?
— Non, mon père ne travaille pas pour eux. Non, je ne les ai pas empruntés quelque part. Non, ce n’est pas du « tombé de camion ». Oui, c’est tout à fait légal.
— Légal ? Une caisse complète ?
— J’ai rendu un service à quelqu’un de très haut placé qui m’a rétribué ensuite en nature par cette caisse.
— Un service ? Lequel ?
— Tss, tss ! Tu as tes secrets, j’ai les miens.
Je n’aurais peut-être pas dû ouvrir mon armoire devant elle quand nous étions hier dans mon studio pour y prendre quelques carnets. J’ai confiance en Nadia, elle ne dira rien. Mais, à la réflexion, une caisse complète, ce n’était pas très intelligent, un simple coup de pied dans la porte et n’importe qui peut visiter mon appartement d’étudiant. Ce soir, quand je repartirai chez les miens, il faudra que je rembarque une partie de ces carnets, ce sera plus prudent.
Durant le repas, je demande :
— Tu rentres chez toi ce week-end ?
— Non, pas la peine, ils sont tous partis à New-York faire des emplettes.
— Ah bon ? Des emplettes ?
— Oui, quand ça leur prend, ils sautent dans l’avion, et hop, ils dévalisent les magasins.
Je pose ma fourchette :
— Il n’y a pas à dire, toi et ta famille, c’est le jour et la nuit !
— N’est-ce pas ! Et je ne suis même pas une fille adoptée !
— Oui, en effet, ton père ne peut pas te renier ! Tel père, telle fille ! Je me rappelle l’avoir vu le premier jour, l’année dernière à la cérémonie d’ouverture de notre promo.
— Mon poil ...
... de carotte de père a su prendre sa revanche… il m’a expliqué combien de fois, il a été charrié pour la couleur de ses cheveux. À présent, bon nombre de ceux-ci qui s’étaient moqués de lui dans le temps travaillent sous ses ordres, ou dépendent de lui… Belle revanche.
Je souris, tendant la main vers la bouteille :
— Toi, ça va. Il n’y pas beaucoup de monde qui te vanne là-dessus…
— Oui, mais j’ai dû mettre les moyens dès le départ…
— Je me souviens de la gifle magistrale que tu as collée au grand dadais de Pierre-Henri, l’année dernière, au tout début… Je pense que ça a calmé les autres…
— Oui, ça a bien calmé les autres…
Je remplis son verre puis le mien. Elle me demande :
— Pourquoi tu es gentil avec moi ?
— Comment ça ? Parce que j’ai rempli ton verre ?
— Pas que ça…
Je repose la bouteille :
— Disons que, mis à part les brunes méditerranéennes, je ne déteste pas les femmes assez… singulières… Avec toi, on ne s’ennuie pas, même si tu es parfois un peu excessive.
— Je te sers de bouche-trou jusqu’à ce que tu rencontres une autre dame brune de tes pensées ?
— Tu sais que tu es invivable ?
— Oui, mais c’est pour cela que tu ne me détestes pas, comme tu dis… car avec moi, tu ne t’ennuies pas, je me trompe ?
Je préfère ne pas répondre et je finis ce qu’il y a dans mon assiette. Elle revient à la charge :
— Tu as eu trois aventures, il me semble…
— Tu me surveilles ?
— Non, pas besoin, tu ne te caches pas quand tu sors avec une fille… Ce serait ...