1. Thèse à la grecque. L'étudiante et le pêcheur. (7)


    Datte: 02/01/2021, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: bobby29, Source: Xstory

    ... m’a parlé de toi !
    
    Ben voyons, quelle réponse débile !
    
    - Je ne crois pas. Il n’a pas le courage pour ça.
    
    Et bam ! Grillée !
    
    - Tu n’as pas une grande opinion de lui… Pour une amoureuse !
    
    Ah, voilà enfin un peu de répartie.
    
    - Je suis simplement réaliste. C’est un homme. Mon premier vrai amoureux, mais je sais que les hommes sont lâches…
    
    - Là, je dois dire que tu n’as pas tort. Avec toute mon expérience…
    
    - Oui, tu as de l’expérience. Tu es douée…
    
    Elle a dit cela en détournant le regard, d’un ton entre défi, regret et envie.
    
    - Bon. Je crois qu’on devrait arrêter de tourner autour du pot, non, réponds-je ?
    
    - Tourner autour du pot ?
    
    - Oui, enfin, on devrait se parler franchement ! Je suis là, complètement nue devant toi, je n’ai rien à cacher et je sais que tu sais ce qu’Adonis et moi faisons. Je sais que tu nous suis. Nous regardes. Tous les jours. Tout le temps. Tu le regardes me faire l’amour. Et pourtant tu ne dis rien !
    
    - Je ne dis rien… Mais je ressens… Et je sais que ça ne servirait à rien de parler. Quand je le vois avec toi. Tu le tiens. Il veut ton corps. Tu lui apprends. Il n’a jamais connu ça. Et moi non plus…
    
    - Vous n’avez jamais fait l’amour ?
    
    - …
    
    - Toi, si belle, si jeune, si désirable ?
    
    Elle se tait, fixe le sol. Puis elle me regarde dans les yeux et reprend :
    
    - Je sais que tu vas partir bientôt. Adonis restera ici. Moi aussi. Il t’oubliera. Je lui ferai oublier. Il reviendra à moi. Il n’est jamais parti. Il ...
    ... m’aime. Il vient me voir tous les jours. Je sais qu’il m’aime. Mais tu l’as envoûté… Et moi aussi. Je sais que tu as remarqué ma présence, j’ai vu ton regard. Mais je veux vous regarder. Je veux voir. Je veux comprendre. Je veux apprendre…
    
    - Pour le reprendre…
    
    - Je le ferai. Il est à moi.
    
    - Peut-être… Qui sait ? Tu as l’avantage du terrain, mais j’ai vu des histoires bien surprenantes…
    
    - Je le connais si bien. Tu ne sais rien de lui. Tu ne connais que son corps et lui ne connaît que ton cul et tes seins…
    
    - Oui, mais il les adore ! Et d’ailleurs il les attend, là, en bas. Tu peux rester, tu peux nous regarder, j’aime que tu voies tout ce qu’il me fait. Aujourd’hui je veux qu’il me prenne par le derrière…
    
    - Tu n’arriveras pas à me choquer, Julia. Je sais que pour le moment tu gagnes. Je ne t’en veux pas. Tu me seras utile…
    
    - Tu connais donc mon nom… Et toi comment t’appelles-tu ?
    
    - Eleni.
    
    - Alors Eleni, à bientôt. Je ne t’en veux pas non plus. C’est comme ça. Nous sommes deux. On verra…
    
    Je m’éloigne et dévale le chemin en pente, vers l’autre rive de la crique, vers la faille dans la falaise qui me mènera à mon homme. Il est là, en bas, je lui fais signe. Il sourit, il va m’attendre. Il n’a pas vu Eleni. Derrière moi je sens les regards de ma rivale sur mon corps. Mes larges fesses et mes seins lourds qui s’agitent dans ma course. Mes cuisses. Mon ventre. Je m’en fous. Je gagne !
    
    Je descends. Adonis m’attend au pied de la falaise. Je lui saute dessus ...
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