1. Mon Ange a un sexe...


    Datte: 29/12/2020, Catégories: fh, fplusag, jeunes, couleurs, profélève, bain, douche, cérébral, 69, confession, inithf, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... nous sommes graves, et parfois nous rions aux éclats. Nous papotons de tout. J’ai le sentiment que, cette fois, c’est gagné ; j’ai soulevé un voile de sa morosité, j’ai eu gain de cause. Enfin, il s’ouvre peu à peu. Un léger nuage traverse son magnifique regard quand, en réponse à sa question, je lui fais part de la présence d’un homme dans ma vie, et que je lerécupère après une longue et lointaine absence dans peu de temps. Le seul thème sur lequel je le sens se crisper de nouveau concerne sa vie amoureuse et ses rapports avec les filles. Je n’insiste pas sur ce sujet. Nous partageons le sandwich que j’avais apporté, et galamment il m’invite à boire un verre à la buvette. Je marche devant lui et, en y arrivant, il plonge son regard dans le mien et me dit d’une voix que je trouve assez rauque :
    
    — Tous les hommes de la plage vous ont suivie des yeux.
    — Hum, je crois que j’ai choisi un maillot un peu trop petit pour ici, mais je viens de l’acheter, je voulais l’essayer…
    — Le maillot est super ; et ce qu’il enveloppe est mieux.
    
    Je lui souris d’un air trouble. Mon petit Valentin se révèle ; il a fait un grand pas grâce à moi vers la gent féminine, brisant sa maladive timidité. Il pose sa main sur la mienne en me servant à boire. Je ne la retire pas. Je lui réponds :
    
    — Comment le sais-tu donc ?
    — Heu, disons que je le devine, mais si vous le vouliez…
    
    Il laisse sa phrase en suspens ; je déglutis, émue plus que je devrais l’être. Je sens que la discussion risque de ...
    ... déraper, et lui propose de retourner à nos serviettes dès nos verres avalés. Je décline son invitation à piquer une nouvelle tête ; il me raccompagne et va un peu nager. Je remarque deux nouvelles estafilades sur son corps : une sur le bas du dos, l’autre sur l’arrière d’une cuisse. Je souris. Je crois que j’ai enfin donné du piment à sa vie ! Je me mets sur le ventre en positionbronzing, mais je suis rapidement arrosée de fines gouttelettes fraîches qui me font lever la tête. Penché au-dessus de moi, le jeune homme secoue sa chevelure d’ange sur mon dos ! Je minaude, et lui glisse :
    
    — Tu m’empêches de bronzer !
    — Oui, votre peau me paraît trop fragile pour résister aux rayons. Il faut l’humidifier.
    — Tu as raison, je vais mettre de la crème.
    — Laissez-moi faire ; je vais m’en occuper !
    
    Sidérée par cette autorité aussi soudaine qu’inattendue, je le laisse se saisir du tube et s’approcher. Il s’agenouille tout contre moi et se penche.
    
    La noix de crème qu’il dépose sur la base de mon cou est délicieusement fraîche. Du bout des doigts, comme si un contact plus appuyé lui faisait peur, il l’étale sur mes omoplates et mes épaules. La sensation est légère et furtive. Je ferme les yeux, je me sens bien. Il en pose une seconde le long de ma colonne vertébrale. Je pense immédiatement que c’est là où naît, chez lui, cette longue cicatrice qui court sur son dos. Ses doigts sont agiles, aériens. Ils viennent buter sur le cordon de mon haut. Dans un souffle, je lui suggère de le ...
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