1. La caméra espion 8


    Datte: 28/12/2020, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Arsenne, Source: Hds

    Au lit, nus et enlacés, elle va reprendre son récit. Je l’interromps avant qu’elle ne commence.
    
    - Chantal, j’ai besoin de savoir maintenant. Aujourd’hui, as-tu toujours envie de le revoir ?
    
    Cette fois encore elle marque une pause. Elle hésite, les yeux baissés, le regard fuyant. Elle a conscience que sa réponse est primordiale pour elle et pour nous. Je ne sais pas combien de jours se sont écoulés depuis leur dernière rencontre. Assez pour qu’elle ait réussi à reprendre le dessus ? Et encore cette même réponse qui me glace le sang.
    
    - Je te l’ai déjà dit mon amour, je ne sais pas. Je voudrais pourtant me libérer de cette contrainte, mais ce serait te mentir que t’affirmer le contraire. J’ai une certitude, ce que j’éprouve, n’est encore qu’un mal-être, un doute dans ma tête. Je veux t’aimer toujours. Tu me donnes plaisir, amour et tendresse. Nous sommes complices dans nos débauches non ? Nous sommes unis dans les mêmes fantasmes. Pour autant cet homme m’obsède. Laisse-moi te raconter, peut-être vas-tu mieux comprendre mon désarroi.
    
    Ces mots, elle les prononce avec un ton plein de certitude et beaucoup de tendresse. C’est à mon tour de me sentir soumis à ma femme. J’ai du mal à reprendre mes esprits. Mon sexe est tout mou. La jalousie et la crainte de la perdre sont les plus fortes. Je me retourne et m’allonge sur le dos, inerte et passif, le regard dans le vague. En appui sur sa main accoudée à son oreiller, elle me fixe un instant puis reprend son récit.
    
    « Il ...
    ... se passe plusieurs jours avant d’avoir de ses nouvelles. Tu devais partir pour un long déplacement et je redoutais qu’il en profite pour me contacter. C’est arrivé le jour même de ton départ. J’étais paniquée mais en même temps déjà toute excitée. »
    
    Elle marque une nouvelle pause pour voir ma réaction. Celle-ci ne se fait pas attendre, une brutale giclée de sang envahit ma bite et provoque une érection qui la fait se dresser droite vers le plafond. Je la sens se frotter à moi pendant qu’un léger sourire s’affiche sur son visage. Elle sent bien que la situation tourne à son avantage ou du moins que je suis soumis à ses aveux et aux moindres détails de sa confession.
    
    « Tu partais pour la province en fin de semaine pour ne rentrer que le mardi. Apparemment il était au courant puisqu’il me donne rendez-vous au même bar le samedi en début de soirée. Au téléphone, il me donne de nombreuses précisons quant à ma tenue. Je dois porter ma jupe portefeuille bleu ciel, chausser des sandales ajourées avec des demi talons et rester jambes nues. Pour le haut, le fin débardeur jaune à bretelles fines pour laisser mes épaules nues. »
    
    Tu sais, celui dont les échancrures sous les bras sont très larges. Tu aimes beaucoup que je le porte car il me laisse facilement montrer mes seins. Pas de soutien gorge bien sûr ni de culotte. Rien que me donner tous ces détails m’avait mise en folie. Je tremblais, la main crispée sur le combiné. Il avait un ton péremptoire, suffisant. Je me souviens ...
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