1. Naissance d'une addiction


    Datte: 29/04/2018, Catégories: f, jeunes, Voyeur / Exhib / Nudisme init, confession, Auteur: Paulinette89, Source: Revebebe

    — Mais papa… je dors où, moi, si tu commences les travaux dans ma chambre ?
    — Eh bien dans la chambre de Chloé non ?
    — Ah non pas question !
    
    Je n’ai rien contre ma petite sœur mais je sais bien que si je dois partager la même chambre qu’elle, on se sera étranglées avant la fin de la première nuit.
    
    — Papa… non c’est pas possible.
    — Hmmm, tu peux prendre le canapé si tu veux ma chérie.
    — Oooh, combien de temps ça va durer ?
    — Je sais pas, une semaine à peu près… je vais faire vite, je te promets.
    — Ok, ok, j’ai pas le choix de toute façon, dis-je en levant les yeux au ciel.
    
    Mon père se targue d’être doué pour les travaux domestiques, je dois admettre que la plupart du temps il s’en sort plutôt bien. Le problème c’est qu’il a tendance à sous-estimer la durée de ses travaux, il faut multiplier le temps par deux ou trois, parfois quatre. Casser un mur et ajouter un dressing ne rentre pas dans la catégorie "une semaine à peu près" pour moi, ce serait plutôt du "un mois minimum".
    
    — Bon, écoute, si tu préfères, je te monte la tente dans le jardin, et tu dors dehors. Ce sera comme au camping.
    — Dehors dans la tente ? Tu me prends pour un bédouin ou quoi ?
    — Oui parfaitement ! répond-il sarcastique. Tu vas expérimenter la vie difficile des nomades du désert, mais si tu survis, tu auras prouvé que tu méritais d’appartenir à la tribu. Ecoute Pauline, je vais pas te prendre une chambre d’hôtel, alors tu me dis où tu veux dormir.
    
    Et voilà comment je me retrouve à ...
    ... dormir dans une petite tente deux places avec un matelas pneumatique, un sac de couchage, des oreillers et ma musique. Les deux premières nuits passées, je ne me trouve pas si mal après tout.
    
    La nuit suivante, la troisième donc depuis mon exil, je suis réveillée par une envie pressante. La poisse, je n’aurais pas du boire autant au dîner. À moitié endormie je m’extirpe de la tente et traverse le jardin pour passer par la porte de derrière. J’actionne la poignée, verrouillée ! Merde ! Mais pourquoi ces crétins ont-ils fermé cette porte ! Par habitude j’imagine, me voilà bien.
    
    Je me retourne en me grattant la tête et me rends soudain compte que je suis en débardeur et petite culotte au milieu du jardin. Je pouffe de rire ! Ri-di-cule ! Notre maison est posée sur un grand jardin en périphérie de la ville. Il n’y’a pas vraiment de clôtures, juste une petite haie d’une cinquantaine de centimètres qui délimite notre terrain. Le beau gazon de papa fait son petit effet, et puis au fond du jardin, il y a le potager où nous faisons pousser quelques fruits et légumes et la remise pour ranger les outils. Sur ma gauche, le grand champ du voisin s’étend sur un demi-hectare avec sa maison de l’autre côté. Sur ma droite il y a un champ plus petit bordé par une route, et de l’autre côté de cette route, le parc municipal. En fait nous n’avons pas de voisins directs (ou du moins pas à moins de plusieurs centaines de mètres), mais il y a toujours quelques camping-cars et caravanes garés sur ...
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