1. Iris


    Datte: 28/04/2018, Catégories: f, fh, ff, fbi, frousses, rousseurs, copains, vidéox, pénétratio, fdanus, jouet, jeu, attache, BDSM / Fétichisme confession, Auteur: Anouchka, Source: Revebebe

    ... qu’étant séparés cela ne sera rien d’autre qu’une bonne partie de rigolade entre adultes consentants. Elle ne semble pas séduite par la rencontre, mais je fais preuve de tellement d’obstination que j’arrive à la convaincre de venir, juste en tant qu’observatrice.
    
    D’un coup, les choses deviennent plus concrètes et je sens de la nervosité de toute part, j’essaye de dissimuler la mienne en pressant le pas. Dans le métro qui nous emmène en banlieue Est de Paris, les regards sont insistants, sans équivoque, et nous, trempées par la pluie, en petite robe, ne ferions pas le poids en cas d’agression. Pourtant, l’excitation qui nous porte est tellement palpable qu’aucun d’eux ne trouve le courage de nous aborder. Le seul qui s’y risque se retrouve vite pris pour un idiot et dépossédé de son joint que je termine à sa barbe. Ce soir rien ne m’arrête, je suis une conquérante.
    
    Enfin dehors, la nuit déjà bien entamée, il fait froid mais cela me remet les idées en place, j’appréhende moi aussi : et s’ils ne s’entendaient pas ? Nous entamons la côte bien raide qui monte jusqu’à sa tour. En haut de la colline, des pompiers nous barrent le passage car une maison s’est effondrée. Il nous faut contourner. La foudre est bel et bien tombée ce soir…
    
    Après presque une heure de route, laissant tout le temps à l’hésitation de s’installer, je tente tant bien que mal de rassurer celle qui m’accompagne et qui n’a pourtant pas souvent froid aux yeux. Nous y sommes, l’ascenseur nous isole au ...
    ... vingt-neuvième étage au-dessus du sol. Il ouvre la porte torse nu, avec un bonsoir caché dans son sourire, il s’incline pour saluer à la manière des Asiatiques. J’ai du mal à reconnaître son appartement qui d’habitude n’est pas aussi feutré. Là, planent les volutes de l’encens, la musique y est discrète et raffinée, les lumières voilées de rouge. Le lit nous attend comme un trône au milieu de la pièce et sous la fenêtre une banquette moelleuse confectionnée à l’attention spéciale de ma ravissante Iris. La conversation est vite engagée, ils parlent de thé, du Japon…
    
    Iris est agréablement surprise par ses connaissances en matière de culture du thé, c’est rare. Je commence à la sentir presque admirative bien que toujours sur la défensive, ce qui rend son phrasé un peu agressif. Je tente de dévier le sujet : Japon… bondage… cordes. On est là pour jouer après tout.
    
    Pour illustrer nos propos, nous voilà en train de visionner un film très instructif qui me met dans l’ambiance. Les scènes se passent dans une demeure du style le plus traditionnel qu’il soit au Japon. Une jeune femme qui pourrait bien être la petite domestique de la maison se fait tendrement et consciencieusement ligoter de différentes manières par un homme manifestement plus âgé à la barbe frisée et grisonnante rassemblée en une petite tresse sous son menton. Les gestes sont lents, précis, silencieux. On entend le feulement de la soie du kimono tombant sur le tatami. Les cordes sont placées de manière méthodique. Il ...