1. Iris


    Datte: 28/04/2018, Catégories: f, fh, ff, fbi, frousses, rousseurs, copains, vidéox, pénétratio, fdanus, jouet, jeu, attache, BDSM / Fétichisme confession, Auteur: Anouchka, Source: Revebebe

    ... complices, additionnées de plaisirs charnels. Pour Iris, je ne sais pas ce qui se jouait, la tournure que les choses prenaient n’était peut-être pas assez chargée de sentiments amoureux. Par la suite elle m’en a voulu, j’ai longtemps regretté ma maladresse… Mais j’en aimais un autre, un homme, celui que j’avais perdu et souhaitait secrètement reconquérir…
    
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    C’était un après-midi de printemps, un soir en avril je crois. Paris était pareil à lui-même. J’avais mis une robe noire à petits pois blancs, une robe qui me donnait l’allure d’une Italienne sortie d’un film de Fellini. Mes pieds chaussés d’escarpins rouges claquaient à chacun de mes pas dans le grand hall de la gare de Lyon. Cet endroit, qui me rappelle tant de départs vers le Sud, a un certain goût d’évasion. Le passage incessant de tous les voyageurs pressés ou hagards, le rend intemporel et impersonnel, puisqu’il est à tout le monde.
    
    Je m’y sens légère au bras de mon amie, fière de me tenir par la taille lorsqu’un homme se retourne sur mon passage. « Elle est belle, hein ? » lance-t-elle à celui qui, sans répartie, n’a plus qu’à baisser les yeux.
    
    Tandis que nous cherchons un endroit où manger un morceau, le ciel dehors commence à se couvrir. Un de ces premiers orages de printemps qui assombrit le ciel tout d’un coup et par là-même fait tomber la nuit. Iris et moi sommes pleines d’euphorie à cet instant. Pénétrant dans un restaurant désert, on trouve un beau piano à queue, noir laqué, ...
    ... dans l’arrière-salle.
    
    Elle s’y installe pour jouer tandis que j’entreprends de m’allonger sur le couvercle fermé afin de mieux sentir les notes résonner dans mon ventre. Elle sent mon excitation monter et joue de plus belle, plus fort à mesure que je me tortille et frotte mes jambes l’une contre l’autre… et si quelqu’un nous voyait ? On s’en fiche, on est folles, libres, ivres de notre audace, on a la moitié de notre âge.
    
    Dehors des éclairs transpercent le ciel tel le flash d’un photographe voyeur, le tonnerre gronde et fait vibrer tout mon corps déjà palpitant. La foudre va-t-elle tomber sur nous ce soir ? Pour ajouter comme un peu plus de danger, voilà que mon téléphone se met à vibrer : c’est un message de celui que j’aime, il s’est souvenu de l’état dans lequel les orages peuvent me mettre et s’enquiert de savoir ce que provoque celui-ci. Je lui réponds que depuis la baie vitrée, on voit qu’il pleut des trombes d’eau, une rivière s’est formée dans le caniveau, et moi je ruisselle aussi mais d’une autre manière. S’ensuit une série de messages où il me dit m’imaginant en train de me faire prendre par derrière par un inconnu sous un abribus. Il connaît mon penchant pour les lieux publics. Il n’en faut pas plus pour mettre le feu aux poudres, son imagination et la présence de mon amie, tout cela se met à fuser dans mon esprit. Ça y est ! C’est trop tard… il me faut le rejoindre au plus vite.
    
    Mon amie se sentant délaissée, je lui propose de venir, en lui expliquant ...
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