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La correspondante asiate de Marie (4)
Datte: 25/12/2020, Catégories: Hétéro Auteur: marcroomis, Source: Xstory
... Samaryl qui ne voyait rien du manège de son hôte. — Demain, je ne viendrais pas ma chérie. Je ne veux pas pleurer devant mon père ou Marie, justifia-t-il tristement. — Ce qui est important c’est que tu venir me voir en Indonésie, répliqua Samaryl en pinçant la verge molle et pleine de traces de rouge à lèvres entre son pouce et son index. Le garçon baissa les yeux. Il n’avait jamais voyagé seul et la perspective de prendre l’avion pour traverser la moitié de la planète le tétanisait. D’autant que ses représentations de l’Asie du sud-est étaient délirantes : il pensait qu’on y croisait tous les jours des tigres, des empoisonneurs et des pirates armés de sabres. Jean-Edouard assista comme dans un cauchemar au lever du jour tant redouté. Samaryl eut la force surhumaine de consacrer à parts égales ses derniers instants à tous les membres de la famille Ghuilemins. Même si chaque seconde passée à faire semblant de s’intéresser à Marie lui déchirait les tripes. Puis tout le monde se retrouva dans la cour. Le visage impassible de Samaryl ne trahissait pas la grande tristesse qui étreignait son coeur. Au bord des larmes, Jean-Edouard l’embrassa tendrement sur la joue. Impuissant, il la regarda lui échapper pour aller saluer sa mère. Puis elle monta à l’arrière de la voiture en montrant la petite culotte rouge qu’elle portait, sous la très courte jupe du jour de son arrivée. Mr Ghuilemins la regarda s’installer en louchant sur le triangle de son slip entre ses cuisses ...
... serrées et ferma la porte après elle, d’un grand coup sec. Le garçon passa la semaine qui suivit le départ de Samaryl calfeutré dans sa chambre, à suivre pas à pas son voyage puis ses retrouvailles avec les siens. Quand elle n’était pas disponible – c’était à dire la plupart du temps -, il consultait des forums de voyage, y puisant des informations rassurantes qui lui ouvraient des perspectives nouvelles : l’Indonésie n’était pas le pays sous-développé qu’il s’était imaginé. De nombreux étrangers y voyageaient par leurs propres moyens et le pays ne semblait pas très compliqué à pratiquer. Certes, quelques récits l’effrayaient : des types racontaient leurs déboires avec la police du pays ou dans la jungle de Sumatra. Mais rien à voir, assuraient ces baroudeurs, avec ce qui attendait celles et ceux qui aspiraient à la tranquillité d’un périple plus ordinaire. Le soir du huitième jour, Jean-Edouard délaissa sa tanière pour aller trouver sa mère. Les commerçants étaient toujours à la recherche de saisonniers. Pouvait-elle faire le tour de ses relations et l’aider à trouver un job ? Mme Ghuilemins posa sur son grand garçon un regard incrédule : — Tu voudrais que je parle à mon amie Nicole ? Elle a besoin d’un livreur. Mais n’abandonne pas au bout de deux jours : ma parole est en jeu … Tu veux te payer un nouvel ordinateur ? demanda-t-elle encore. Jean-Edouard secoua doucement la tête : — J’ai regardé sur le Net : on trouve des Paris - Jakarta à moins de mille ...