1. Enfin libre


    Datte: 23/12/2020, Catégories: prost, Oral 69, pénétratio, Partouze / Groupe Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... le chauffeur déboucle la ceinture de sa voisine, se penche, ouvre la portière côté passager, propulse la fille hors de son siège. Elle tombe dans le fossé. Le temps qu’elle réalise et se relève, la voiture est déjà partie.
    
    Hébétée, elle se retrouve dans la nuit glaciale, en robe légère et petit blouson sous une fine pluie froide. Elle n’a même pas eu le temps de saisir son sac. Elle éclate en sanglots.
    
    Dans la cuisine, occupé à préparer son dîner, Laurent parle à ses quatre chiens, des bergers allemands, impressionnants. Accroupis, ils écoutent leur compagnon qui soliloque, leur raconte sa journée. Il ne sait pas s’ils le comprennent, mais surtout, gros avantage sur les humains, ils n’émettent pas de contestation. Après manger, il va lire dans le canapé, ses compagnons autour de lui.
    
    Brusquement, les bêtes se redressent et grognent. Pas besoin d’alarme pour lui signaler que quelqu’un s’approche de la maison. À cette heure tardive, ce n’est pas un habitué, il se serait annoncé par téléphone. Aussitôt il ouvre une porte donnant sur une pièce annexe. Les bêtes entrent s’y réfugier. Il laisse le battant entrouvert, ainsi en cas de danger ils seront prêts à intervenir. Puis il se remet à cuisiner.
    
    Quelques coups frappés à la porte, il va ouvrir. Une fille ruisselante est là.
    
    — Pardon monsieur, je suis perdue, pourriez-vous m’autoriser à m’abriter et me coucher cette nuit dans la paille de votre grange ?
    — Entrez d’abord. J’ai bien des hangars, mais il y fait très ...
    ... froid et il n’y a plus de paille. Venez vous sécher, nous verrons après.
    — Oh, merci, mais je ne veux pas vous déranger.
    — Suivez-moi.
    
    Il invite la femme à entrer dans une grande pièce, puis, ouvrant une porte donnant sur un long couloir, il la précède, la conduit dans une vaste salle de bain très bien équipée.
    
    — Tenez, voici des serviettes et un peignoir de bain. Nous mettrons vos habits dans l’armoire sèche-linge. Quand vous serez prête, rejoignez-moi dans la cuisine.
    — Oh merci monsieur.
    
    Le long de la route, sous la pluie fine, elle a décidé de faire du stop. Mais en une demi-heure, il n’est passé que trois voitures qui ne se sont pas arrêtées. Elle a marché difficilement avec ses talons aiguilles, et l’un deux a cassé après quelques centaines de mètres. Pieds nus, elle a avancé jusqu’à ce qu’elle butte sur une borne sur laquelle elle a déchiffré le nom du prochain village situé à trois kilomètres. Épuisée, désespérée, elle était prête à se coucher et abandonner sa course. Cherchant un arbre pour se mettre un peu à l’abri, elle aperçoit une faible lumière pas très loin. Poursuivant sa marche, elle parvient à une allée conduisant vers un grand bâtiment avec une habitation accolée.
    
    Et maintenant, elle est au chaud. Le gars qui l’a recueillie est sympathique, grand et costaud, un vrai paysan : blue-jean, chemise épaisse à carreaux, charentaise aux pieds.
    
    Il va peut-être m’accorder l’hospitalité, mais il faudra payer en nature. Tant pis, cela vaut mieux que ...
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