Enfin libre
Datte: 23/12/2020,
Catégories:
prost,
Oral
69,
pénétratio,
Partouze / Groupe
Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe
En cette soirée de printemps, la ville est calme et tranquille, la nuit silencieuse. Peu de circulation ce dimanche. Dans quelques heures, la vie va reprendre et ce sera la cohue. Dans la rue déserte une voiture glisse sur sa lancée, moteur au ralenti et s’arrête doucement. Pendant une minute rien ne bouge. Puis, la porte, côté passager s’ouvre, une femme descend, entre discrètement dans l’immeuble. Le véhicule repart lentement sans bruit. Délicatement, avec beaucoup de précautions, Sandra tourne la clé dans la serrure de la porte de l’appartement familial silencieux. Pourvu que le vieux soit couché ! Longeant le couloir, pieds nus, les chaussures à la main, elle ouvre doucement la porte de sa chambre, entre, referme, pousse un soupir de satisfaction et allume la lumière.
Catastrophe, installé dans le fauteuil devant son bureau, son père est là, bien éveillé malgré l’heure tardive ou plutôt matinale. Il est deux heures. D’une voix calme, il lui dit :
— Ça y est, tu te décides à rentrer ?
Elle reste muette sous l’effet de la surprise. Il est vrai qu’elle est sortie vendredi soir pour une petite soirée entre copains, retour garanti avant une heure, promis, juré. Elle n’a qu’une heure… et deux jours de retard. Certes elle a vingt ans, est majeure, donc libre. Elle vit chez ses parents, mais sous certaines conditions. Elle est logée, nourrie, a de l’argent de poche, poursuit des études en fac de droit, mais en contrepartie elle obéit aux règles de la maison : repas à ...
... heures fixes, pas de découcher, sans autorisation paternelle. Et naturellement poursuivre des études sérieuses.
Or elle a vraiment dérogé au statut. Depuis quelques temps, elle est en retard ou quelquefois absente des repas, sans prévenir, ne tient aucun compte des remarques de son père, ce qui provoque sa colère. Il y a quelques jours, sont arrivés les résultats de l’année : catastrophiques. Ça été l’occasion d’une séance épique au cours de laquelle son père l’a traitée de tous les noms possibles d’animaux nuisibles. Il lui a annoncé que puisqu’elle ne voulait pas étudier, l’an prochain elle irait travailler.
Et aujourd’hui, absence de quarante-huit heures, sans préavis. Elle aurait aimé informer sa mère qui a dû être folle d’inquiétude, mais elle craignait de recevoir l’obligation de rentrer immédiatement. Et maintenant, c’est l’heure des comptes.
— Oui, je rentre. Après tout, je suis majeure et je peux passer un week-end chez une copine, même sans prévenir.
— Ta mère a téléphoné à toutes tes amies, tu n’étais chez aucune d’elles et surtout toutes avaient l’air très embarrassées.
Ne trouvant aucun faux alibi valable, estimant qu’il valait mieux mettre les choses au clair, elle lui répond :
— Oui, j’étais chez un copain, et nous avons fait l’amour pendant deux jours. Ce n’était d’ailleurs pas la première fois.
Son père pâlit. Sa fille se dévergonde et le lui annonce calmement, froidement, c’est inconcevable. Pourtant il reprend d’un ton très calme, trop calme ...