1. Michel et Martial


    Datte: 22/12/2020, Catégories: hhh, copains, vacances, bain, bateau, amour, cérébral, hsodo, historique, Auteur: Claude71, Source: Revebebe

    ... chômeurs, prélever quelques francs sur un maigre salaire représentait un vrai sacrifice. Il embrassa Josette et quelques femmes présentes, serra les mains des hommes, plus nombreux.
    
    Quand arriva le tour de Martial, il aurait bien aimé l’embrasser et le prendre dans ses bras, mais il se contenta du clin d’œil de son ami et amant. Plus tard dans la soirée, ils sortiraient séparément, laissant un laps de temps suffisant pour ne pas être soupçonnés. Ils se retrouveraient dans un entrepôt, un fourré, pour s’embrasser, se caresser.
    
    Le dimanche, ils allaient en vélo sur les bords de la Seine et là, ils trouvaient des endroits tranquilles pour faire l’amour. Ce n’était pas la vie de couple dont rêvait Michel même s’il savait qu’avec Martial ça ne durerait pas.
    
    Martial était sorti le premier et attendait Michel. Quand il l’aperçut, il siffla. C’était leur signal. Il demanda :
    
    — Tu as le temps, ce soir ? J’ai une surprise pour toi.
    — Pas beaucoup, c’est déjà tard. C’est quoi la surprise ?
    — Une nuit, rien que pour nous, pour fêter tes vingt-cinq ans. Mon pote s’est barré à Paris. Il ne rentre que demain. En faisant attention et si tu pars tôt, on a la piaule pour quelques heures.
    — Tu es gentil d’y avoir pensé. C’est pas le Pérou, mais faudra bien s’en contenter. Perdons pas de temps !
    
    Comme des Sioux à l’affût, ils se glissèrent dans la chambre de Martial. Après un baiser fougueux, ils se dévêtirent. Michel aimait la robustesse, la musculature du corps de Martial qui ...
    ... contrastait avec le sien, plus fin et plus élancé. Il caressait son torse velu. Son amant aimait ses mains douces d’intellectuel. Très vite, les sexes durcis par le désir furent en bouche. Ils se suçaient voluptueusement.
    
    Comme ils avaient la chance d’être dans un lit, ils pourraient se prendre. Michel aimait que son amant l’encule en face à face. Il posait ses jambes sur les épaules de Martial et s’offrait totalement aux assauts puissants de son ami. Il adorait voir son visage, son sourire, ses yeux verts s’illuminer quand il jouissait en lui. Quand, apaisé, il s’effondrait, Michel pouvait caresser sa nuque, l’embrasser.
    
    Martial préférait des positions plus variées. Il voulait que la bite de Michel, un sacré morceau, lui laboure le cul de toutes les manières possibles pour en éprouver les plus fortes jouissances. Ce soir, il s’était enfilé sur la queue de Michel. Il la faisait coulisser sur sa prostate. Il poussa un cri rauque quand sa semence se répandit sur la poitrine et le visage de son compagnon.
    
    — Pour la discrétion, c’est raté, dit Michel en éclatant de rire.
    — J’ai pas pu me retenir. Ils penseront ce qu’ils voudront. À c’te heure, doivent dormir.
    — Les murs ne sont pas épais. Tu diras que tu as fait un cauchemar.
    — Un rêve ! Tu étais en forme ce soir, j’ai pris mon pied.
    
    Michel regrettait qu’il ne prononce jamais de mots d’amour. C’était sans doute par pudeur, sa façon d’assumer son inversion. Même s’il baisait avec un mec, l’embrassait sur la bouche, ...