Charlotte ou massage et plus si
Datte: 28/04/2018,
Catégories:
fh,
copains,
gros(ses),
groscul,
amour,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
massage,
Oral
nopéné,
Humour
Auteur: Frédichounet, Source: Revebebe
... attends…
Elle se laisse rouler sur le côté, en levant une jambe et se retrouve sur le dos. Rouvrant ses jambes, elle tend ses bras vers ma tête. Je la lui offre et elle me caresse les joues. J’avance tel un félin, pose mes mains de part et d’autre de son thorax, et prend ses lèvres dans les miennes. Je sens qu’elle cherche à m’en empêcher, alors je décolle ma bouche, éloigne mon visage du sien, et la regarde dans les yeux. Elle parait étonnée, sa bouche est entrouverte, elle me fixe avec des yeux tout ronds. Puis, son regard change.
— Mon chéri… je…
— Chut… ne dis rien.
— Fred…
Les mots refusent de sortir, alors elle caresse mes joues, vers l’arrière et attire à nouveau mon visage. Elle entrouvre la bouche et pose délicatement la mienne dessus. Sa langue entre en contact avec la mienne.
J’ai déjà été amoureux dans ma vie, je ne crois pas l’être d’elle mais jamais une femme ne m’a embrassé avec une telle douceur.
Elle a une sorte de sanglot, suivit tout de suite après, d’un gémissement. De l’intérieur, j’en ressens la vibration et elle se dirige en droite ligne à mon cœur ! Je réponds à son baiser et, tout aussi délicatement qu’elle, caresse aussi ses joues, remonte vers ses tempes et passe mes doigts dans sa chevelure. Ses bras viennent m’enlacer, elle accentue la danse de sa langue, dans ma bouche, graduellement. Soudain, elle saute plusieurs vitesses et son baiser devient une pelle furieuse ! J’ai l’impression qu’elle crie dans ma bouche sans ...
... discontinuer. Elle me serre dans ses bras à m’en faire mal. Elle a plaqué mon corps au sien, elle tremble, ses mains se mettent à danser dans mes cheveux, sur mon crâne, sur ma nuque, sur mon dos. Je ne sais plus combien elle a de mains. J’empoigne sa tête, mes doigts crochetés dans ses cheveux, et réponds à sa fougue, jusqu’à en avoir mal aux mâchoires. J’ai perdu toute notion du temps. Sa bouche se décolle doucement, alors je serre sa langue entre mes lèvres et la lui suce. Elle tremble encore plus. Elle peut ouvrir sa bouche et crier tout son saoul, ça a la couleur d’un orgasme, ça y ressemble en tout cas. "Bonsoir, les voisins ! Je prends mon pied et tant pis si vous dormez !"
Moi, j’ai encore éjaculé dans mon caleçon, au moment où elle a crié dans ma bouche, trop bouleversé.
Je lui rends sa bouche et reprends appui sur mes coudes. Je la contemple un long moment… je dirais plus de trois minutes. Son souffle s’apaise petit à petit, je me dis qu’elle a dû s’endormir, quand ses paupières s’entrouvrent à peine. Elle me sourit, de la bouche et des yeux, un sourire très doux, une sorte d’abandon. Elle a le tour des yeux humide, mais son sourire me fait dire que ce ne sont pas des larmes de tristesse. Si s’était possible, je dirais que son regard s’adoucit encore plus.
— Charli, ma mignonne… je t’en prie, ne tombe pas amoureuse de moi !
Elle me répond dans un murmure, avec presque une voix de jeune fille malgré ses 26 ans :
— J’sais pas si je t’aime, mais…
— Arrêtes.
— ...