Justine au pensionnat (1)
Datte: 28/04/2018,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Orchidée, Source: Xstory
... la surveillante aux aguets. Elle décida de mener une enquête approfondie malgré une aversion certaine pour le procédé digne d’une prison. L’œilleton imposé par le magistrat sur la porte de la chambre des indisciplinées n’avait pas servi depuis six mois. La jeune femme, silencieuse, se glissa dans le couloir.
Les deux petits lits joints pour en former un grand, les filles feuilletaient un magazine avec une ivresse juvénile, trop pour la lecture d’un manuel scolaire. Peut-être s’agissait-il d’une revue ramenée par une camarade au retour d’un week-end, une de ces parutions prétendues licencieuses par la directrice, que la surveillante conciliante laissait passer aux internes en échange de la promesse de ne pas les laisser en vue sur les bureaux ou sur les lits. En tous cas, ces deux-là s’en délectaient.
Délaissant l’ouvrage, les pensionnaires se jetèrent l’une sur l’autre, le jeu consistait à se chatouiller mutuellement, une récréation un peu démodée à 18 ans mais innocente au regard de leur passé. Justine s’assurerait demain matin qu’elles aient remis la chambre en ordre ; pour l’instant, c’était agréable de les regarder chahuter sans se prendre pour des terreurs. Tout allait bien, l’heure était venue de se repaitre des aventure de l’héroïne de sa romancière préférée.
Soudain, Juliette souleva le tee-shirt de sa copine porté en sous-vêtement de nuit sur deux petits seins pointus aux tétons exacerbés dans les aréoles roses bien dessinées, un détail à la signification ...
... évidente.
– Je peux les toucher ?
La réaction surprit la surveillante, les lycéennes se découvraient souvent ainsi, pas les étudiantes. La fascination provoquée par l’évolution corporelle accompagnait l’éveil de la conscience sexuelle dès le début de la puberté. Le milieu fermé à une évolution ordinaire que ces deux-là avaient créé les avait sans doute retenue de se laisser aller plus tôt à ces gestes bien innocents.
– Montre-moi d’abord les tiens, gloussa Gabrielle impatiente.
Justine se fit attentive derrière le judas optique ; la silhouette de Juliette provoquait les regards admiratifs de certaines camarades, d’autres la jalousaient. Elle remonta avec une lenteur consommée sa tunique de coton sur des seins à peine plus gros que ceux de Gabrielle, ronds et larges, délicieusement galbés.
Les complices s’effleurèrent du bout des doigts, évitant les aréoles, davantage encore les tétons. Il aurait été présomptueux de qualifier de caresses les gestes d’une légèreté exagérée empreints de retenue, l’ignorance les retenait de se montrer hardies ; pourtant, les regards brillaient d’une concupiscence que la surveillante ne leur connaissait pas, ou avait du mal à imaginer.
Un nouveau chahut destiné à cacher le trouble naissant remplaça les frôlements ; une roulade suffit à faire glisser les pantalons de pyjama sur les cuisses. Les demoiselles se défièrent du regard en gloussant de nouveau ; ainsi, l’intuition de Justine ne l’avait pas trompée. Elle se sentit fébrile ...