1. Métro londonien et douche écossaise (2)


    Datte: 27/04/2018, Catégories: Gay Auteur: Mir, Source: Xstory

    Après mon expérience « écossaise », je poursuis mon séjour londonien plus paisiblement, cherchant moins de sensations fortes : j’ai passé la matinée du lendemain à masser délicatement mon anus avec diverses lotions apaisantes, tant les sodomies de la veille m’avaient irrité.
    
    Une fois mon corps soulagé, je reprends mes visites de la capitale – prudemment vêtu d’un short : trop tôt pour recommencer… J’aime toujours autant me perdre un peu dans le dédale souterrain du métro, mais en dirigeant mes errances vers les lieux que je souhaite visiter. Toutefois, lorsque je prends à nouveau la Northern Line pour me rendre à Camden Market, je ne peux m’empêcher de bander au souvenir de ce que j’y ai vécu. Mon érection ne me quitte pas lorsque je déambule dans les anciennes stalles de Camden : coins et recoins semblent m’inviter à m’y enfoncer pour... me faire enfoncer, moi aussi. Je m’y octroie d’ailleurs un petit moment solitaire : dans un endroit assez isolé (on en trouve encore, même si le marché est très touristique), je prends le temps de me masturber, jusqu’à obtenir une érection conséquente. Des bruits de voix m’interrompent, m’obligeant à partir sans avoir terminé et à retourner à la guest-house avec une raideur inconfortable entre les jambes. Je finis dans ma chambre, laborieusement, éjaculant sans grand plaisir : l’excitation est passée.
    
    Le troisième jour, alors que j’ai entièrement récupéré (ce qui m’incite à pratiquer un petit plaisir que j’affectionne ...
    ... particulièrement), je passe l’après-midi dans les méandres du Natural History Museum, un lieu remarquable tant par les collections que le bâtiment lui-même. Encore rêveur à la sortie, je prends le métro à South Kensington, ligne Picadilly, et décide de reprendre mon jeu de début de séjour, mais bien plus calmement. De toute façon, cette fois j’ai un short, ce qui limite grandement les possibilités (en public, du moins). Après le plaisir intellectuel du musée, je profiterais bien de quelques caresses discrètes dans les wagons bringuebalants du métro.
    
    Métro. Il est 17h – pardon, 5 :00 PM« five-pi-ème », le début de l’heure de pointe. Du monde, mais encore suffisamment d’espace pour se déplacer dans la rame.
    
    Picadilly, direction Cockfosters, ne serait-ce que pour le nom. J’en ignore l’origine réelle, mais « cock », la bite, et « foster », favoriser, me semblent de bon augure. Que la bite me soit favorable dans ce voyage…
    
    Je monte au milieu de la rame. Avant même le départ, je fixe les gens autour de moi. Aucun regard n’accroche le mien. A la station suivante, je recommence dans un autre wagon, en vain. Au bout de cinq arrêts, je préfère descendre et guetter les signaux de… réponse… sur le quai.
    
    Un quart d’heure passe, et finalement… Un regard ne se détourne pas lorsque je fixe un très beau visage, en passant discrètement ma langue sur les lèvres. Et un sourire me répond. L’inconnu s’approche de moi, me touche la main et semble vouloir m’inciter à le suivre.
    
    Non.
    
    Je veux le ...
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