1. Catching


    Datte: 15/12/2020, Catégories: médical, uniforme, Partouze / Groupe hsodo, pastiche, policier, fantastiqu, Humour fantastiq, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... policegirl et moi.
    
    — C’est où ?
    — Difficile à dire…
    
    Très doucement, pendant que ma compagne montait la garde, j’actionnai les poignées des portes voisines, mais toutes étaient fermées. Et la voix qui appelait paraissait encore plus lointaine à mesure que je m’éloignais dans le couloir.
    
    — Pas de doute, ça provient bien d’ici, conclus-je en revenant vers le bureau de la direction. Et du coup, il y a sans doute urgence…
    — Hmmm… Et… tu as un plan ?
    — Pas franchement… On sait même pas combien ils sont, là-dedans. T’as combien de balles dans ton flingue ?
    — Suffisamment. Mais tu veux vraiment que je tire sur tous ces gens ?
    — Ces gens… Je ne sais pas s’il faut encore les appeler comme ça… Mais, non, évidemment, tu as raison.
    — Ce qu’il faudrait, c’est pouvoir les assommer.
    — Tu veux que je les assomme à grands coups de hache ?
    
    Mais en avisant un extincteur un peu plus loin dans le couloir, je me dis que ça pouvait peut-être nous dépanner et créer un bon effet de surprise. Abandonnant ma hache, je fonçai décrocher l’appareil et le dégoupillai, vérifiai son fonctionnement, puis revins me poster devant la porte derrière laquelle ça beuglait toujours à tue-tête.
    
    — Bon… J’ouvre, on rentre, tu gueules « Police ! » en tirant en l’air, j’arrose tout le monde de neige carbonique, et ensuite on fait un premier bilan ?
    — Okay, ça va.
    — Et si on voit que c’est trop le délire, on n’essaie pas de jouer les héros, on se tire immédiatement. Prête ?
    — Je te suis.
    
    Je ...
    ... pris une profonde respiration puis tournai doucement la poignée ronde avant de balancer un grand coup de pied dans la porte qui s’ouvrit brutalement pour nous dévoiler un vaste bureau où cinq ou six fous furieux baisaient à tout va. Les hurlements s’interrompirent aussitôt et tous les visages, tous les yeux injectés de sang, se braquèrent vers nous. Ils étaient six, en fait. Trois mecs en train de se taper une nana et un autre type qui en enculait visiblement un dernier. Tous à poil, tous avec la peau craquelée de plaques grisâtres. À terre gisaient les restes déchiquetés de leurs fringues arrachées.
    
    J’entrai en braillant. Charlène me suivit en lançant vivement :
    
    — Police ! Plus un geste !
    
    Et elle tira en l’air. Mais ça n’eut d’autre effet que de faire retrousser les babines de deux « créatures » qui tournèrent sur nous, et surtout sur la jolie policière, leurs vilaines attentions.
    
    — Raaaah ! Viens ma cochonne, je vais te baiser !
    — Attention, ça va faire sans doute un peu froid… déclarai-je en balançant soudain à fond le contenu de mon extincteur sur le groupe d’enragés le plus proche.
    
    Ils se mirent à gueuler de plus belle. J’arrosai aussitôt les deux autres qui jouaient les tantouzes. Et pendant que je vidais mon chargeur en tenant les affreux plus ou moins à distance, j’aperçus du coin de l’œil Charlène faire rapidement le tour du vaste bureau et découvrir une autre porte, qu’elle essaya d’ouvrir. Un des hystériques se rua dans sa direction avec sa queue ...
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