1. Catching


    Datte: 15/12/2020, Catégories: médical, uniforme, Partouze / Groupe hsodo, pastiche, policier, fantastiqu, Humour fantastiq, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... parvins à balancer un coup du manche de ma hache sur l’hystérique en rut qui s’apprêtait à sauter sur notre infirmière ; et Charlène attrapa celle-ci par le bras pour l’éloigner du dégénéré.
    
    — Merci, soupira-t-elle alors que deux blouses blanches se précipitaient pour le maîtriser. Je vais vous accompagner.
    — Dites-nous comment nous y rendre, nous devrions y arriver.
    — Oui, c’est pas de refus. Nous sommes débordés, ici. Prenez le couloir, là-bas, puis l’ascenseur jusqu’au cinquième, et une porte marquée « Administration ». Ensuite, c’est le deuxième bureau sur la gauche.
    — Merci.
    
    Comme nous nous éloignions dans la direction qu’elle nous avait indiquée, en prenant garde de ne pas gêner les infirmiers qui allaient et venaient toujours, elle ajouta :
    
    — Soyez prudents ! Il est possible que vous croisiez d’autres malades. Faites bien attention qu’ils ne vous mordent pas, surtout. Ça a l’air extrêmement contagieux…
    
    On se regarda avec inquiétude, Charlène et moi. C’était pas très cool si même à l’intérieur de l’hosto ça dégénérait…
    
    — Et qu’est-ce qu’on peut faire, si on en croise ?
    
    Elle soupira de nouveau dans une moue d’impuissance.
    
    — Ok, on avisera. Merci, madame, et bon courage ! Attention à vous aussi !
    
    Mais on ne vit personne dans ce premier couloir. Derrière une porte, toutefois, on entendit grogner et hurler d’un mélange de rage et de jouissance, mais on n’insista pas pour en connaître l’origine et on continua de courir, parfaitement sur nos ...
    ... gardes, ne nous autorisant à souffler que lorsque les portes de l’ascenseur se furent refermées après nous.
    
    — Alors comme ça, je suis inspecteur ?
    
    Elle sourit. Elle avait un charme fou quand elle plissait les yeux comme ça.
    
    — C’est mal de mentir quand on est policier, madame Manaro.
    — Mademoiselle Manaro… corrigea-t-elle avec un autre joli sourire.
    
    Mais je n’eus pas le temps d’aller plus loin. L’ascenseur nous déposa au cinquième étage. On s’engouffra dans le couloir estampillé « Administration », mais des cris et de nouveaux grognements significatifs nous arrêtèrent immédiatement. Mademoiselle Manaro rangea son sourire et ressortit son arme à feu, tandis que je relevais ma hache.
    
    Les hurlements bestiaux provenaient de derrière la lourde porte en bois du bureau de la direction, celui où nous nous rendions, le deuxième sur la gauche. Tous les autres paraissaient déserts, ou en tout cas silencieux.
    
    — Merde ! Les big bosses de l’hosto se sont fait mordre aussi, faut croire…
    — Qu’est-ce qu’on fait ? Tu veux y aller quand même ?
    
    Pfff ! Pas franchement, en fait… Risquer un nouveau combat contre ces… ces « créatures »…
    
    — Chut ! fit soudain Charlène. Écoute ! Tu entends ?
    
    Je m’immobilisai complètement et cessai de respirer, tendant l’oreille. Et parmi les hurlements enragés et les grognements de jouissance sauvage se dégageait une voix étouffée en même temps qu’un bruit de coups sourds répétés.
    
    — Au secours ! À l’aide !
    
    On se regarda un instant, la ...
«12...456...11»