Le paradis des couples. IPV4
Datte: 15/12/2020,
Catégories:
fh,
couplus,
cocus,
dispute,
pénétratio,
fsodo,
échange,
confession,
Auteur: Roby, Source: Revebebe
... vodka que Caroline se sert elle-même m’indique qu’on est en plein délire. D’un seul coup, j’ose l’improbable :
— Vous aimeriez regarder votre mari avec une femme ?
— Pascal, je peux vous appeler Pascal ?
— Bien entendu.
— J’en ai marre qu’on me prenne pour une gamine. J’ai reçu une éducation si stricte que tout me paraît tabou.
Elle s’arrête un instant puis reprend.
— Oubliez ! Oubliez ce que je viens de dire. La colère me fait dire des bêtises.
Je souris.
— Ce n’est rien. L’émotion, la colère, l’alcool… Ça va ?
— Oui.
— Je peux aller les chercher ?
— Comme vous voulez.
Je me lève.
— Je vais ranger cela, dis-je en replaçant tous les jouets dans la mallette.
Elle sourit. Oui, elle sourit de me voir replacer maladroitement les menottes, les cordes, les flacons de liquides divers, la boule et le bâillon.
— J’allais oublier ça.
J’ajoute en récupérant le bandeau posé juste à côté d’elle. Cela me fait penser que moi aussi, comme Arnaud, mais pour d’autres raisons, je suis sur le fil du rasoir.
— Ce serait bête de le perdre, dit-elle sur un ton qui est plus prêt de la plaisanterie que du reproche.
Je continue en rassemblant mes habits et ceux d’Arnaud avec un moment particulier lorsque je récupère la chemise qui l’a dénoncé. Je vais sortir, mais je ne peux m’empêcher de lui dire :
— Vous savez, pendant ces soirées il n’y avait pas que votre mari qui en regardait une autre. N’avez-vous jamais imaginé que certains regardaient vers vous ...
... ?
— Mais non, je l’aurais vu !
— Pas s’ils avaient été assez discrets pour ne pas vous choquer !
— Me choquer ?
— Oui. Vous sembliez si différentes !
— Ah !
Et je la quitte. Je ne sais pas ce qui m’a pris de faire cette remarque. De la compassion pour cette femme ? Lui dire qu’elle attirait les regards des hommes ne peut que la rendre plus conciliante sur l’attitude de son mari !
Dans la chambre, j’informe le mari et ma femme de mon mensonge pour calmer Caroline. Pendant que nous nous habillons, nous clarifions certains détails de ma stratégie afin que, surtout, Arnaud soit sur la même longueur d’onde.
Mais en revenant dans le salon, nous découvrons une Caroline qui dort. Le chagrin, les émotions, l’alcool ont eu raison d’elle. Sa robe s’est relevée et découvre ses cuisses. Arnaud dans un geste d’homme pour une enfant la recouvre d’un plaid. Sait-il que celle qu’il semble traiter avec tant d’égards a peut-être d’autres envies ? Un peu comme Séverine ! Je n’ai pas parlé de la remarque étonnante de sa femme parlant de lui en des termes élogieux comme amant. Ni, non plus, de cette idée de candaulisme féminin. Mais si nous sortons indemnes de cette aventure, je lui ferais ce cadeau. Alors il pourrait découvrir une Caroline différente. En tout cas, je lui souhaite.
Elle se réveille une heure plus tard. Elle découvre que nous bavardons dans le petit salon afin de la laisser seule. Un coup de peigne, un rafraîchissement de maquillage et la voici qui nous revient. Au ...