1. Le paradis des couples. IPV4


    Datte: 15/12/2020, Catégories: fh, couplus, cocus, dispute, pénétratio, fsodo, échange, confession, Auteur: Roby, Source: Revebebe

    ... cette découverte n’est pas la seule. Un peu plus loin trois verres et un seau avec une bouteille dedans. Là aussi, je peux imaginer ses pensées. Son visage change. De l’amusement avec les jouets sexuels, son expression se transforme.
    
    — Trois !
    
    C’est un murmure, comme si une pensée s’échappait de ses lèvres. Elle avance. Elle nous contourne. Derrière le canapé elle découvre nos vêtements. Les miens, mais aussi une chemise qu’elle nous montre en criant.
    
    — AG. D’après vous, a qui appartient cette chemise qui porte les initiales de mon mari ?
    
    Merde. Merde. Merde.
    
    C’est une furie qui fait le tour du salon, part dans le couloir, ouvre toutes les portes.
    
    Séverine et moi sommes impuissants. Nous n’allons tout de même pas la ceinturer pour la jeter dehors.
    
    — Salaud ! Salaud ! Salaud !
    
    Elle revient avec Arnaud sur ses talons. Arnaud qui a enfilé un slip. Un slip à moi. Un slip que, bêtement dans un moment pareil, je remarque, trop petit et déformé.
    
    — Caroline. Je vais t’expliquer. Ce n’est pas ce que tu crois.
    — Tu me prends pour une conne en plus de me tromper. Et tromper de cette façon !
    
    Elle nous dévisage. Elle ne doit voir que des pervers. Non seulement son mari la trompe, mais dans de telles conditions ! D’ailleurs à quoi peut-elle bien penser, cette gamine, enfin cette femme qui fait si jeune, mariée, mais qu’on imagine mal avec un homme. Pourtant elle a tout ce qu’il faut, là où il faut. Mais sa timidité, sa retenue, qui n’a jamais l’air de ...
    ... comprendre les blagues salaces que nous échangeons parfois.
    
    — Caroline ! dis-je.
    — Oh, vous le cocu, cela va. Vous n’allez tout de même pas défendre l’amant de votre pute de femme. D’ailleurs qu’est-ce que vous faisiez. Vous regardiez. Vous ne bandez que comme ça ?
    — Caroline ! dis-je à nouveau en élevant le ton. Ne soyez pas vulgaire, cela ne vous va pas. Arnaud a raison, je vais vous expliquer.
    — Expliquer ! Expliquer ! Vous n’avez que ce mot à la bouche. C’est évident. Comment on pourrait me…
    
    Mais pourtant elle se calme.
    
    — Je vous en prie, asseyez-vous.
    
    Je la guide sur le canapé. Elle me suit. En une seconde ce n’est plus une virulente, mais une femme qui pleure. Une boîte de mouchoirs apparaît soudain à portée de main. C’est Séverine. Elle et Arnaud sont devant nous. Ils ne savent pas quoi faire. D’un geste de la main je leur demande de me laisser seul avec Caroline.
    
    Elle pleure. Je l’ai prise contre mon épaule, un bras qui l’enveloppe.
    
    — Pleurez ! Pleurez ! Cela vous fera du bien. Après je vous expliquerai.
    — Expliquer quoi ! C’est clair !
    
    Les sanglots lui coupent le souffle et les mots sont hachés. Je l’abandonne un instant pour aller chercher un verre et une bouteille. Je le remplis et lui donne. Elle boit sans réfléchir et surprise par la puissance de l’alcool, manque de s’étouffer.
    
    — C’est de la vodka, remède souverain pour ce que vous avez.
    
    Cette remarque la calme. Elle pleure, mais c’est par l’alcool. Elle me regarde en se détachant de moi. ...
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