0207 Après l’amour et les câlins.
Datte: 13/12/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Fab75du31, Source: Hds
... branlé… en pensant à toi… ».
« Tu t’es branlé… » je fais, incrédule.
« C’est arrivé pas mal de fois… ».
« Quand ça ? ».
« Dès la seconde… ».
« Pourtant tu couchais avec toutes les nanas qui te passaient à portée de queue… et t’avais encore envie de te branler ? ».
« Si j’ai couché avec autant de nanas, c’est aussi pour me convaincre que j’étais… normal… ».
« Tu te sentais attiré par d’autres mecs ? ».
« Disons que certains gars me faisaient un effet que je n’arrivais pas vraiment à expliquer… notamment dans les vestiaires du rugby, sous les douches… ».
« Tu étais attiré par des mecs beaucoup plus beaux que moi, alors… ».
« Plus beaux, je ne sais pas… ».
« Bien sûr que si… ».
« Toi tu me faisais plus d’effet que n’importe quel gars… ».
« Ah, putain… je ne raconte même pas l’effet que tu me faisais, toi… et le nombre de fois que je me suis branlé en pensant à toi… ».
Nous nous prenons l’un dans les bras de l’autre, nous nous embrassons, nos corps nus se caressent, nos cheveux se mélangent, nous nous habillons l’un de l’autre.
Puis, après un long moment de silence et de câlins, les mots viennent tout seuls, elles sortent de ma bouche avec le naturel de l’évidence, avec la simplicité de la vérité.
« C’était tellement bon de te regarder en cours… ce que je ressentais pour toi était tellement fort… j’étais bouleversé… je ressentais de l’amour, du désir, de l’envie… tout ce qui rend heureux, quoi… c’est grâce à ce que je ressentais ...
... pour toi que j’ai enfin compris que je ne serais jamais hétéro… en fait, c’est grâce à toi que j’ai compris qui j’étais… plus je tombais raide dingue de toi, plus je trouvais naturel de m’accepter comme j’étais… plus j’étais amoureux de toi, plus je me sentais bien avec moi-même, plus je sentais qu’il ne pouvait y avoir aucun mal à aimer un gars… surtout, un gars comme toi… dès la seconde, j’ai réalisé que si un simple regard donne des frissons, si le cœur bat la chamade, il n’y a aucun mal à aimer… car l’amour n’a pas de sexe… ».
« Moi, c’est en première que j’ai commencé à me demander comment je pourrais t’approcher… ».
« Il aurait suffi d’un mot, pourtant… ».
« Je sais… mais j’avais peur que tu ne tiennes pas ta langue… et ça, je n’aurais pas supporté… ».
« Et quand tu te branlais… tu pensais à quoi ? T’avais envie de quoi ? ».
« J’avais envie de coucher avec toi, mais de pouvoir arrêter si ça me faisait sentir trop pd… je me disais que comme tu me kiffais un max, j’aurais pu tirer mon coup et me tirer quand j’en aurais envie… c’est minable, je sais… surtout que, pendant trois ans, j’ai senti que tu avais envie de moi, mais aussi que tu étais amoureux… ».
« Oui… j’étais fou de toi, bien avant qu’on couche ensemble… ».
« Je sais… et ça me faisait un bien fou de savoir que je pouvais inspirer un tel sentiment… ».
« Il devait y avoir aussi pas mal nanas folles de toi… ».
« Oui, c’est arrivé… mais ça me faisait fuir sur le champ… alors que chez toi, ça ...