1. 0207 Après l’amour et les câlins.


    Datte: 13/12/2020, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... confiance ? ».
    
    « Est-ce que j’ai le choix ? ».
    
    « Non… ».
    
    Notre complicité me remplit de bonheur. Oui, les choses les plus banales de la vie deviennent de suite magnifiques dès lors qu'elles sont partagées par deux personnes qui s'aiment.
    
    Nous descendons au village dans la 205 rouge de Jérém. Quel bonheur de retrouver sa voiture, de retrouver Jérém au volant, de voir son sourire, de sentir son regard doux et amoureux se poser sur moi. Et quel bonheur d’aller faire les courses avec mon Jérém, alors que mon corps vibre toujours de l’écho de ses coups de reins, que je suis rempli de son jus, et ivre de son amour.
    
    La superette est située à côté de la mairie, dans un petit espace pas plus grand que la petite maison de Jérém. Nous rentrons et mon bobrun fait la bise à la vendeuse, une dame blonde d’une cinquantaine d’années au grand sourire, et qui m’inspire de suite un élan de sympathie.
    
    « Salut bogoss » elle s’adresse à mon Jérém, tout en le serrant dans ses bras « tu vas bien ? ».
    
    « Bien bien et toi ? Lui c’est Nico, un pote du lycée… ».
    
    « Bonjour Nico… ».
    
    « Au fait… t’as vu que je t’ai laissé du pain ce matin ? ».
    
    Ah, c’est donc elle qui s’est pointée ce matin à la maison en pierre, pendant que nous faisions l’amour.
    
    « Oui, j’ai vu… ».
    
    « T’étais pas à la maison… ».
    
    « Si… je dormais encore… ».
    
    « Ah, ces jeunes… ».
    
    Jérém continue les présentations.
    
    « Martine est aussi cavalière… au fait, demain tu viens faire la balade avec nous ? ...
    ... ».
    
    La nana a une voix étonnante, qui tape dans les aigus et dans les graves, sans grand-chose entre les deux. « Si Jean-Pierre veut bien me remplacer… ».
    
    « Tu te casses et il sera bien obligé de tenir la boutique… ».
    
    « Tu sais, il est capable de la laisser fermée… ou de la laisser ouverte sans personne à la caisse… » elle le marre, avec un rire sonore, musical et contagieux.
    
    « Allez, tu vas bien pouvoir te libérer… il va y avoir presque tous les cavaliers de l’ABCR… en plus, je compte sur toi et Charlène pour briefer Nico… ».
    
    « Il monte aussi ? ».
    
    « Oui, je lui donne Téquila… ».
    
    « T’as déjà fait du cheval ? » elle me demande.
    
    « Non, jamais… ».
    
    « Et toi t’es sûr que tu veux le faire randonner avec une vingtaine de cavaliers pour sa première balade ? » elle interpelle Jérém.
    
    « On fera attention… on restera derrière… avec Téquila, il ne risque rien… ».
    
    « C’est vrai que cette jument est plus proche du cheval à bascule que d’un pur-sang… ».
    
    « T’exagères… ».
    
    « A peine… ».
    
    Une cliente arrive en caisse pour payer. Je reconnais cette dame. C’est la même grosse dame qui a traversé la halle la veille, en faisant de gros yeux, pendant que nous nous embrassions. La dame aussi nous a reconnus : je surprends son regard sur moi, avant qu’il ne glisse ailleurs, dès que le mien se pose sur elle.
    
    « Allez, on va faire quelques courses… » fait Jérém « rendez-vous demain matin à 9h00 chez Charlène… sans faute ! ».
    
    « Oui, je pense que j’y serais… » elle ...
«12...91011...20»