1. Histoire des libertines (1) : Introduction et Sappho la poétesse de Lesbos.


    Datte: 12/12/2020, Catégories: Entre-nous, Les femmes, Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... femme est susceptible d’être lesbienne et de victime de luxure. Les médecins pensent alors que plus on stimule le clitoris, plus il grossit, donc les lesbiennes ont des plus gros clitoris (parce que les hommes ne le touchent pas, ce serait comme toucher un pénis).
    
    La leçon que je tire de cette histoire : le bonheur d’être bisexuelle
    
    Comme je l’ai expliqué dans le récit n°1 de « Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle » j’ai connu ma première expérience bisexuelle avec Maria, l’épouse de Gianni, ce touriste qui m’a dépucelé à l’âge de 15 ans.
    
    J’ai connu, au cours de ma vie d’hypersexuelle, plusieurs expériences saphiques durables, en particulier avec Daphnée, l’épouse d’un de mes anciens amants (récit n°2) Ann et Ursula, mes homologues (récit n°3) Rita (récit n°12, une jeune prostituée) Christine mon amie et témoin de mon mariage (récit n°14). Agun, jeune masseuse thaïlandaise, (voir récit n°6) est aujourd’hui ma maîtresse attitrée, je dirai plutôt ma compagne.
    
    Il m’est aussi arrivé d’avoir des ébats lesbiens qui étaient uniquement motivés par des pulsions sexuelles, sans qu’aucun sentiment n’intervienne : avec Marie C, mon ennemie intime (voir récit n°19) ou avec des collègues de Philippe, sur son lieu de travail (voir le récit n°23).
    
    Mais j’ai eu beaucoup moins d’aventures avec des femmes alors que je suis incapable de comptabiliser le nombre d’hommes qui furent mes amants.
    
    J’ai toujours vu ma bisexualité comme un plus : être bi, ...
    ... c’est justement avoir le choix non pas d’un sexe mais d’une personne, et ce choix est bien plus élargi pour moi que pour les hétéros et les homos.
    
    Je ne remercierai jamais assez ce couple, Gianni et Maria qui ont successivement fait de moi une femme, en me déflorant, puis une bisexuelle. C’est une des meilleures choses qui me soit arrivée dans la vie ! À mes yeux, être bi, c’est aimer l’être humain tout simplement. Peu importe comment, pourquoi, ou pendant combien de temps on préférera un sexe à l’autre. J’ai tout simplement envie et besoin des deux.
    
    Les relations amoureuses saphiques sont souvent plus intenses et plus complices ! Autre particularité : dans le couple lesbien, pas de hiérarchie des rôles prédéterminée comme dans les couples hétéros. Le couple lesbien est souvent de type très fusionnel
    
    Dans mes relations avec mes amantes, j’adopte alternativement des positions passives ou actives. Entre femmes, on est moins pudiques, on ne craint pas de montrer nos fragilités à l’autre. Alors, on se dit beaucoup qu’on s’aime, qu’on a besoin l’une de l’autre. Cette attitude se répercute sur notre sexualité, qui est très douce, très « amoureuse » ce qui n’exclut pas la franchise : au lit, on sait dire quand on aime ou pas ! Une femme avec une femme, ça ne fait pas semblant.
    
    Je terminerai par ce poème de Sappho. Parmi les fragments retrouvées de l’œuvre de Sappho, ce magnifique poème nommé « Ode à une Femme aimée »:
    
    « L’homme fortuné qu’enivre ta présence
    
    Me semble ...
«1...3456»