1. Une annonce qui fait du bruit


    Datte: 12/12/2020, Catégories: 2couples, grp, inconnu, voisins, init, Auteur: David Chester, Source: Revebebe

    Ce matin-là, Paul est sorti court vêtu et ramène les croissants en même temps que le courrier. Il saute dans la douche. Virginie, encore un peu endormie, pénètre dans la cuisine pour faire le café, puis examine les quelques lettres. Paul en a ouvert une, et elle en sort un papier parfumé, qui l’intrigue. Elle lit :
    
    « Chers vous, nous trouvons que vous formez un couple magnifique, et vos deux physiques sont si bien assortis qu’on les dirait faits l’un pour l’autre. Quand vous sortez ensemble, vous respirez le bonheur (c’est mon ami qui le dit, il a le nez pour ces choses-là). Bref, nous sommes très excités à l’idée de vous rencontrer si vous acceptez notre rendez-vous, et plus si affinités. Mais sans obligation, bien évidemment.
    
    F. et G. »
    
    Elle se sert une première gorgée de café (c’est si pratique, l’anti-goutte, pour ne pas poireauter) et attend Paul. Il est encore nu qu’elle l’interpelle :
    
    — C’est quoi, cette lettre que tu as ouverte ?
    — Mon amour, je n’ai pas ouvert les lettres.
    — Mais si, j’ai trouvé l’enveloppe déchirée avec ça, dit-elle en lui tendant la feuille.
    
    Il parcourt rapidement les lignes.
    
    — Bon dieu, quelle histoire ! Tu fréquentes des gens dans le quartier ?
    — Enfin, Paul, il n’y a pas un mois que nous habitons dans cet appartement, et je sors si peu. C’est toi qui a dû lutiner quelqu’un en allant à la boulangerie en tenue légère.
    — Tenue légère, mais correcte.
    — Et pas de slip sous ton short ?
    
    Il rit, met la main devant ses ...
    ... parties.
    
    — Je sais être discret, tu sais.
    
    Elle avance la main et lui saisit le poignet, sachant qu’elle va y rencontrer une queue qui cherche à se dresser.
    
    — Il y a quelqu’un que ta baguette n’a pas laissé insensible, voilà tout ; les femmes distinguent les formes même dans l’obscurité. Regarde, j’ai déjà la situation en main…
    
    Il rigole :
    
    — Non, pas ce matin, on est vendredi, tu le sais bien. À ce soir, c’est promis, mon amour !
    
    Il part s’habiller, avant de veiller à enfiler un petit café en vitesse et manger un croissant dans la cage d’escalier jusqu’au parking.
    
    — Et la lettre, qu’est-ce que j’en fais ?
    — On verra cela demain.
    
    Toute la journée, le matin dans les commerces, l’après-midi à son travail, elle songe à cette situation. Elle regarde autour d’elle. Elle remarque bien des hommes qui la contemplent, mais pas de couple. Elle a même enfilé au magasin un court short et paradé pour le plaisir (peu coûteux) avant de passer en caisse. Elle a senti deux hommes passer leur main, heureusement peu intrusive, sur ses fesses. L’après-midi, n’y tenant plus, elle s’est caressée sous le bureau, et est allée s’achever aux toilettes. Dans son fantasme, le jeune homme de la lettre est athlétique, mais sa copine est un peu trop vorace en bouffant la queue de Paul. Et ce regard de femme sur leur couple la trouble au plus haut point. Pourrait-elle parvenir à l’orgasme sous les caresses de cet homme très tendre ? En fait, sous ses propres doigts, elle n’a pas de difficulté ...
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