1. Antoine


    Datte: 04/12/2020, Catégories: fh, init, conte, fantastiqu, initiatiq, Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe

    ... rapidement les résultats et dès qu’ils les eurent, Marion montra clairement ses envies et Antoine en explosa de joie. La jeune femme était d’une perversité plaisante. Elle connaissait des positions dont Antoine ignorait jusqu’à la possible existence. Elle bougeait avec aisance. Parfois, Antoine se demanda combien d’amants elle avait eus pour parvenir à un tel résultat, mais préféra autant ne pas demander, peu certain de vouloir le savoir. Elle lui ouvrit ses fesses pour son plus grand plaisir et leur première soirée de sexe complet dura un très long moment et Marion lui proposa de revenir le lendemain soir. Antoine sentit son ventre se nouer. C’était la première fois depuis Mireille qu’une femme qu’il avait dragué lui-même et avec qui il avait couché lui offrait de recommencer. Il se sentit heureux et en même temps triste, car sa maîtresse n’était pas là pour le voir. Toute la soirée, il réfléchit. Il aimait Marion, plus que tout. Il se sentait en phase avec elle. Il était prêt à aller plus loin. Il prit la décision la plus importante de sa vie et la prit seul. Il ne déjeuna pas le lendemain, car il passa une heure chez un bijoutier. Le soir, en rentrant chez lui, il ouvrit de grands yeux en voyant une carte accrochée à sa porte d’entrée. Il l’ouvrit sur le palier, trop pressé pour entrer.
    
    « Mes félicitations. »
    
    Ainsi donc, elle avait été là. Elle ne l’avait pas laissé. Par contre, Antoine le savait, cette carte serait la dernière. Il venait d’accomplir son but. Elle ...
    ... n’avait donc plus de raison de rester. Il sentit une profonde tristesse l’envahir. Il regarda autour de lui. Il n’avait plus le communicateur. Il ne pouvait pas donc pas lui parler. Il aurait tant aimé lui dire adieu. Il s’assit sur le lit, la tête dans ses mains. Il en avait les larmes aux yeux. Soudain, il se trouva idiot. Le communicateur n’en était pas un. Ce n’était qu’un bout de plastique vide. Il alla chercher un bandeau, se rassit sur le lit puis se couvrit les yeux de ce bout de tissu.
    
    — Maîtresse ?
    — Je suis là, répondit-elle d’une voix douce très proche de lui.
    
    Elle devait être juste devant lui.
    
    — C’est fini, souffla-t-il d’une voix légèrement tremblante.
    — En effet, dit-elle. Tu n’as plus besoin de moi. Tu as mis une femme dans ton lit et elle en a redemandé. Ton apprentissage est donc terminé. Je peux m’en aller satisfaite. Tu as été un très bon élève.
    — Merci, maîtresse. Merci pour tout.
    
    Antoine avait du mal à ne pas pleurer. Son orgueil le lui interdisait, mais il avait toutes les peines du monde à ne pas montrer son chagrin.
    
    — Sois heureux.
    
    Antoine hocha la tête.
    
    — Adieu, maîtresse, et merci.
    — De rien, répondit-elle. Merci à toi pour elle.
    
    Il sentit alors des lèvres douces se poser sur les siennes. Le baiser fut fugace, tellement qu’Antoine crut l’avoir rêver puis le silence se fit. Il retira son bandeau pour se découvrir seul dans la pièce. Cette fois, elle était bel et bien partie. Antoine sut que plus jamais, il n’entendrait le ...