Antoine
Datte: 04/12/2020,
Catégories:
fh,
init,
conte,
fantastiqu,
initiatiq,
Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe
... très amoureux, dit M. Paul en regardant la main d’Antoine qui disparaissait sous la table.
Antoine remarqua le regard du vieil homme. Soudain gêné, il la retira brusquement et rougit en recevant le clin d’œil du septuagénaire. Le reste de la discussion fut plus classique et les mains d’Antoine n’explorèrent plus l’environnement. Finalement, M. Paul annonça devoir retourner au travail et il les laissa. Marion se leva à son tour et Antoine fit de même.
— Je vais moi aussi devoir retourner à la boutique.
— D’accord, dit Antoine en s’approchant pour l’embrasser.
Elle se recula et sembla chercher du courage avant d’annoncer :
— Ça te dirait de dîner chez moi ce soir ?
— Très volontiers, répondit Antoine, plus que ravi de cette proposition.
Ils s’embrassèrent avec tendresse puis rejoignirent leurs travaux respectifs. Antoine passa par chez lui avant d’aller chez Marion, afin de se changer et de se laver. Sur le trajet, il s’arrêta devant un fleuriste. Roses et bouteille de vin, rien de plus banal, mais de plus apprécié également. Lorsqu’elle lui ouvrit, il constata qu’elle aussi s’était changée. Elle était délicieuse dans cette petite robe bleue mettant en valeur sa poitrine délicate et ses hanches fines. Le dîner fut d’excellente qualité. Elle était apparemment bonne cuisinière – à moins que quelqu’un d’autre n’eut fait ce repas, tout était possible – et la conversation de qualité. Elle lui proposa alors d’aller prendre le café au salon et la perspective de ...
... retrouver la jeune femme sur un canapé moelleux lui suffit pour accepter. À chaque lampée dans la boisson chaude, les deux amants se rapprochaient et bientôt, brûlants de désir, ils se retrouvèrent collés. Antoine savait déjà ce qu’il comptait faire. Il ne voulait pas la voir partir et savait maintenant que s’il voulait du plaisir, il fallait commencer par en donner. Désormais, il savait comment faire et offrit à Marion des caresses dignes, il l’espérait, du compagnon de sa maîtresse. Les cris de jouissance de la jeune femme le remplir d’aise et de désir. Il ne demandait rien d’autre. Le lendemain, cependant, elle lança :
— Tu sais, Antoine, hier, je… enfin, tu n’as pas reçu de plaisir et je…
— Pas de problème. J’ai appris à apprécier de faire plaisir.
— Ce n’est pas pour me déplaire, répondit-elle et dans son regard, il lut que c’était une demande cachée.
Il l’amena à nouveau au septième ciel et fut ravi de l’entendre le guider régulièrement. Cette femme savait ce qu’elle voulait et n’hésitait pas à le dire clairement. Il n’avait pas à deviner. Elle l’amenait droit où il fallait. Il ne faudrait pas longtemps avant d’être en mesure de lui plaire sans qu’elle n’ait plus rien à dire. Il lui fit remarquer et elle en rougit puis souffla :
— En fait, j’aimerai aller plus loin, mais je ne suis pas très préservatif, dit Marion. Accepterais-tu que nous fassions des tests ?
Il accepta avec joie et le lundi suivant, ils se faisaient prendre un peu de leur sang. Ils eurent ...