Brena et la reproduction - Histoires de Sexe

Brena et la reproduction

... encore t’imaginer. Tu sais bien que tu es la seule…

Elle me regarda avec inquiétude. Je me marrai encore avant de reprendre.

— Excuse-moi… je suis conditionné… dans mon époque, c’est la réponse qu’il faut fournir à une telle question si on ne veut pas être immédiatement massacré.

Pensive, la médecin-chef marmonna :

— Les femmes de ton époque ont bien de la chance d’avoir autant d’hommes qu’elles le souhaitent à leur disposition.

Je me bidonnai encore.

— Ah, attention, quand même, hein ! Tous les hommes ne sont pas comme moi…

Elle soupira, puis se remit à me branler évasivement ; mais sa main me comprima soudain furieusement et son visage parut s’éclairer tandis qu’elle s’écriait quasiment :

— Oh, mais ça me donne une idée !
— Vas-y, raconte ?
— Attends. Réponds à ma question, d’abord. Qui sont tes partenaires privilégiées ? Il y a Xara évidemment. Et Thylis, c’est ça ? Mais ce n’est pas à elles que pensait la Vénérable. Qui d’autre ?
— Euh… il y a Anya, Jiris, Shony, Brane, Solia, Eline…

Puis, plus lentement, tandis que je réfléchissais :

— Kani… Emea… Lunia… Mili… Aroel…
— Ah quand même… s’accabla Yolen, finalement impressionnée.
— Ouais enfin les dernières, c’est quand même un peu moins fréquent. Mais sinon, c’était vrai, ce que je disais tout à l’heure : il n’y a qu’avec toi qu’on baise juste à deux. Avec toutes les autres, il y a presque toujours Xara ou Thylis. Parfois les deux.

Elle me regarda, mi-étonnée mi-contrariée.

— Enfin, ...

... cela dit, je ne peux pas franchement affirmer que ça me déplaise…
— Elles sont jalouses, en quelque sorte. Elles acceptent de te partager parce que c’est nécessaire, mais elles montrent bien, en ne te laissant pas seul avec ces femmes, que tu leur appartiens.
— Bah, je répète : ça me gêne pas, hein…

Elle continuait, comme pour elle-même, s’agaçant toujours plus et me masturbant en conséquence :

— Et comme elles sont hautement respectées, l’une et l’autre, personne n’ose leur exiger ta seule présence. Mais moi je m’en fiche, je ne les crains pas ! Je vais leur montrer, à elles et à la Vénérable, que nous ne sommes pas leurs esclaves qui devrions nous satisfaire des miettes qu’elles consentent à nous laisser !
— Aïe ! Arrête, tu me fais mal, là !
— Oh, excuse-moi… bafouilla-t-elle en me lâchant.

Je tentai de la calmer un peu :

— Tu sais, je ne crois pas qu’il faille en vouloir à Xara. C’est humain de se montrer possessif de l’être aimé. Et plus prosaïquement, si je baise trop à droite à gauche, ben elle, elle a plus rien… Et Thylis, je crois qu’elle n’est pas jalouse, tout simplement. Qu’elle profite seulement au mieux de la situation.
— Oui, et j’ai cru comprendre qu’elle était de nouveau la petite amie de Xara. On ne va quand même pas les plaindre, l’une et l’autre. Il faudrait qu’elles aient une superbe femme et profitent seules de toi ? Et puis quoi encore ?

Dans un réflexe, je protégeai ma bite des grands gestes de Yolen.

— Bon, et… c’était quoi ton ...