Brena et la reproduction - Histoires de Sexe

Brena et la reproduction

... performances sexuelles.
— C’était le risque… applaudis-je, tout à fait amusé.
— Ne riez pas, homme. Certaines de nos sœurs n’ont plus toute leur raison, elles se languissent de vous, et du moment où vous reviendrez vous accoupler avec elles, elles en oublient leur existence quotidienne et celle de notre communauté. Les conséquences ne sont pas à négliger.

Xara et Thylis faisaient autant que moi une drôle de tronche.

— Et donc ?
— Donc je souhaiterais que vous cessiez pour quelque temps de vous montrer aussi… performant… et… disponible. Cessez d’utiliser les subterfuges vivifiants que nous avons commis l’erreur de vous procurer ; consacrez toute votre énergie naturelle à vos deux compagnes, Xara et Thylis, et ne procurez plus à nos autres sœurs les plaisirs qu’elles attendent de vous.
— Oui ! ovationna Xara. La Vénérable a entièrement raison, Gufti.
— Ouais enfin c’est comme de demander au vent d’arrêter de souffler, m’emportai-je. Vous me demandez de baiser toutes vos sœurs, et maintenant, vous voudriez que je le fasse à l’arrache ? Juste gicler au fond de leur cul ? C’est pas mon genre, ça…
— Il le faut néanmoins, répéta la toute vieille d’un ton qui ne prêtait pas au débat.
— Oui, Gufti, il le faut, confirma Xara, enchantée de cette décision.

Pffff ! À la rigueur, la réaction de jalousie de ma compagne rouquine me faisait marrer, et en tout cas, elle me paraissait presque normale. Mais les délires de la vieille, c’était n’importe quoi ! J’allais encore lui ...

... répondre, mais elle s’éloigna en voltigeant plus loin dans son fauteuil. Je sortis du temple, d’un pas soutenu, agacé.

— Bah, ne t’en fais pas, nous sommes toujours là… me réconforta Thylis en prenant mon bras.
— Oui, nous saurons toujours t’être agréables, ajouta Xara en me prenant l’autre.

Je les embrassai, l’une après l’autre et, une main sous chaque jupette, je les conduisis jusque chez nous.

***

Neuvième lunaison de l’an 539, sixième hexade, 109 h 25 :

— Quoi ? s’exclama Yolen d’un air courroucé.

Assis sur l’espèce de transat en lévitation, je lui répétai une fois de plus les paroles de la toute vieille.

— C’est comme ça, je ne dois plus te toucher, ou alors vite fait, sans que tu éprouves du plaisir, juste pour t’engrosser…

L’infirmière avait vraiment l’air contrariée.

— Elle a complètement perdu la boule… dit-elle en refermant malgré tout une main sur mon sexe. Et elle croit peut-être que nous allons obéir ?
— Je ne voudrais surtout pas être une cause de conflit… racontai-je avec amusement en caressant ses seins merveilleux.
— C’est clairement moi qui suis visée par cette mesure, s’énerva encore Yolen. Et sans doute quelques autres. Mais il est hors de question qu’on ne puisse plus profiter de ta présence et de ton sexe providentiels !

Et plus elle s’énervait, plus elle me branlait fort.

— Avec qui d’autre que moi t’accouples-tu régulièrement ?
— Mais non, ma puce, ne pus-je m’empêcher de répondre en rigolant, qu’est-ce que tu vas ...