1. Un e pute à l étage


    Datte: 01/12/2020, Catégories: Anal Mature, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Baron-rouge, Source: xHamster

    ... illico au piano.
    
    J'étais ému et ne m'en lançais pas moins dans le fameux premier prélude en ut majeur. Un sourire heureux transfigura tout son visage. J'étais heureux qu'elle fut tant réjouie. Je ne me savais pas tant. de talent ni de pouvoir. Je n'avais jamais si bien joué. Pour une fois je n'accrochais pas. Mes doigts couraient sur le clavier. Tout devenait fluide. Nous voguions dans une énième dimension. J'étais roi et cantor à la fois. Nos regards se croisèrent, se mêlèrent. Nous communiâmes dans la musique. J'eus même idée que nous faisions l'amour mentalement. Elle avait eu raison de venir.
    
    Je jouais près d'une heure et commençant à balancer des fausses notes, je mis un terme à ce concert improvisé lui proposant de boire quelque chose. Elle regarda sa montre et dit : « Ok. Alors vite ! » J'étais à présent plus à l'aise et sans façon regardais-je ses cuisses avec gourmandise. Il était inconcevable qu'elle ne s'en aperçut pas. Cependant elle témoignait assez de flegme à cela. Elle trahissait une familiarité à ce genre d'hommage vulgaire. Représentais-je pour elle un amant ou un ami-mélomane adonné aux seules nourritures spirituelles ? J'en aurais voulu avoir le cœur net.
    
    Nous bûmes coup sur coup nombre de martinis. Elle tenait le coup mieux que moi. Je m'échauffais. Les inhibitions tombaient une à une. Elle s'avisa peut-être du danger et leva soudain le camp. Elle colla lestement un bisou sur ma joue et disparut. Trop tard me représentais-je que j'avais eu à ma ...
    ... portée un temps une jolie femme. Elle ne reparut pas de la semaine. Peut-être l’avais-je désobligé. L’alcool m'avait fait mal comporter. J'étais résolu à l'oublier. Je choisis de me concentrer sur autre chose. Puis un soir nous nous croisâmes dans l'escalier. Elle affichait le même sourire.
    
    Cette fois je me jetais à l'eau. Je fus étonné le premier de mon intempestivité. Je lui dis. « Vous savez je joue autre chose que du Bach. Du Chopin entre autres. Ses nocturnes. « Je m'attendais à ce qu'elle élude et trouve quelque prétexte pour ne pas venir encore une fois. Non elle semblât ne pas me tenir rigueur. On eût dit que le silence de cette semaine était comme nul et non avenu. Finalement je considérais qu'elle avait du avoir un empêchement. Que sans cela elle serait revenue bien plus tôt. J'étais décidé cette fois à ce que Chopin et moi nous la subjuguâmes complètement.
    
    Deux jours après elle fut à nouveau à mes côtés regardant mes doigts caresser le clavier et se pénétrant de la musique romantique du polonais. De temps en temps je tournais la tête pour me plonger dans ses yeux bleus. Elle avait un regard fixe comme lointain. On eût dit qu'elle regardait par-dessus moi son mystérieux et inexorable passé. J'imaginais que celui-ci avait eût être dur douloureux et cependant synonyme d'un bonheur disparu. Je poursuivis la musique pour ne pas rompre ce charme et que nous ne redescendîmes de suite dans la trivialité du quotidien.
    
    Elle avait demandé l'autorisation de fumer pour ...
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