1. Tala


    Datte: 30/11/2020, Catégories: fh, couleurs, amour, Oral pénétratio, sf, fantastiq, amourpass, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... pourquoi nous sommes ici ? Une nouvelle épreuve ?
    — En quelque sorte… Mais je ne dois rien te dire avant.
    — Ah bon ! Ok, alors allons-y, puisque tu ne dois rien me dire avant…
    
    Elle attrape ma main ; toujours ce même choc électrique ! Elle me sourit :
    
    — Ce que j’aime bien chez toi, c’est ton côté cool et pas prise de tête. Ça me change agréablement !
    — Ah bon, les garçons talayens ne sont pas relax ?
    — Pas précisément. Avec toi, tout coule comme l’eau. C’est… agréable…
    
    Et elle tire sur mon bras afin de commencer l’escalade. Le temps autour de nous change. Les bourrasques s’intensifient. Lanu force l’allure.
    
    — Plus vite !
    — On a le temps, non ?
    — Non, nous n’avons pas le temps !
    — Comment ça ?
    — Active-toi, je te le dirai dès que nous serons arrivés à ce rocher !
    
    Alors je me tais. C’est ma nature cool qui veut ça. Quelque chose m’inquiète quand même, Lanu devient de plus en plus fébrile, et ça, je n’aime pas trop, surtout que les Talayens sont d’habitude de marbre. Arrivés au rocher en question, elle pointe du doigt un gros nuage sombre :
    
    — La tempête est presque sur nous !
    — Comment ça, la tempête ! Tu veux dire que ton clan nous a envoyé ici en pleine montagne alors qu’une tempête arrive !
    — Excuse-moi, pas une tempête, un ouragan !
    — Quoi ? Mais c’est pire ! C’est quoi ce… cette folie !
    — On n’a pas le temps, il y a une grotte au-dessus de nous, il faut qu’on y soit avant que l’ouragan n’arrive sur nous.
    — Mais c’est quoi, ce…
    — Pas le temps ...
    ... ! Vite !
    
    Je me demande comment elle fait pour ne pas frissonner sous les bourrasques froides ! Parfois, de sa chevelure une parure s’envole. Souvent ses colliers valdinguent dans un cliquetis infernal. Malgré la situation critique dans laquelle nous sommes, je ne peux m’empêcher d’admirer son mignon petit cul tout nu, et aussi très souvent son délicat fruit fendu.
    
    Ça devient de plus en plus dur ; Lanu a quelques difficultés, elle glisse une fois, deux fois. À la troisième, je la rattrape de justesse.
    
    — Merci… me dit-elle simplement.
    — Pas de quoi ! Bon maintenant, tu me laisses faire, je vois bien que ça ne va pas pour toi.
    — Mais, je…
    
    C’est alors que je constate, qu’en plus, elle boîte. J’explose :
    
    — Tu es blessée ? Pourquoi n’avoir rien dit ?
    — Ce… ce ne sont pas tes affaires, c’est moi qui me suis tordu un peu la cheville.
    — Tais-toi, tu causeras une fois arrivée là-haut !
    — Alekese, je ne sais pas si on y arrivera…
    — C’est ce qu’on va voir !
    
    Là, je suis très énervé ! C’est quoi cette connerie de nous envoyer en montagne alors qu’arrive un bel ouragan ? Un meurtre déguisé ou de la totale inconscience ? Je l’agrippe par la taille et, avec une énergie que je ne me connais pas, j’escalade les rochers qui deviennent de plus en plus glissants sous la fine pluie qui tombe à présent. Diverses fois, sous les coups de vent impétueux, je manque d’aller me casser la figure, mais pour rien au monde, je ne la lâcherai !
    
    — Alekese, laisse-moi !
    — Pas question ...
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