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Les derniers jours de Rome
Datte: 29/11/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Mysterious1991, Source: Hds
... reviendra t-elle sur ses pas... *Les hommes de pouvoir vous demandent De ne pas toucher les femmes libres, Ils s'attendent A ce que l'on se rende Chez les courtisanes ou chez les prostituées; Il n'y a pas de place Pour le coups de cœur, Les barbares se massent Et s'amusent à nous faire peur. *Que je sois leur prisonnier Ou qu'ils me tuent, Des choses de l'amour, j'ai tout connu, Il n'y a plus rien qui puisse m'étonner; Qu'ils me mettent les fers aux pieds Ou qu'ils m’exécutent, De toute façon, je suis proche de la chute, Eux ne savent pas que j'ai perdu la femme que j'aimais. *Rien ne me faisait plus de mal Que de voir Julia Sans son sourire d'un jour optimal; Caressez ses doigts... Placez-vous à ses côtés... Sondez son cœur, sondez son âme... Déposez un doux baiser sur les lèvres de votre dame Et dites-lui à quel point vous l'aimez... *Quand Julia était dans un beau jour, Elle vous parlait de tout et de rien, Elle plongeait ses yeux dans les miens Et me parlait de son amour; Je n'ai jamais vu en elle L'arrogance de certaines patriciennes, Les plus belles femmes du monde sont romaines, Elles exigent que vous dites qu'elles sont belles. *Une esclave ne faisait pas les choses qu'il fallait... Ma femme ne lui en tenait pas rigueur, Il en fallait beaucoup pour la mettre de mauvaise humeur, A combien d'esclaves a t-elle accordé la liberté? De bons et loyaux ...
... services Méritaient que l'on brise leurs chaînes, Telle fut leur surprise Quand on mettait fin à leurs années de peine. *Quand Julia a été enceinte Alors qu'elle était encore dans ses années vertes, Évidemment qu'elle faisait de moi un nouvel homme heureux, Il n'était plus seulement question de nous deux; J'aimais de jour en jour ses rondeurs, Je veillais à ce qu'on l'a rende de bonne humeur, Désormais porteuse de la vie, Elle n'en était pas moins une femme épanouie. *Je n'aurais pas dû jouir De ses jeunes années, Que mon âme soit damnée Et que l'on nous permette de nous réunir; C'est de ma faute Si elle a perdu la vie; Elle est morte en donnant la vie- Tout est de ma faute. *J'ai senti le sol sous mes pieds Ce jour funeste, De mauvais souvenirs me restent Bien des années après; Les sages-femmes sont venues me voir, Il devait être le soir, Sur leurs visages, je ne pouvais lire la joie, J'ai senti le malheur s'abattre sur moi. *J'ai demandé à pouvoir la voir, Les sages-femmes voulaient m'en empêcher Mais mon désarroi les a touchées Et mes larmes ont dû les émouvoir Parce qu'elles m'ont conduit Dans ce qui fut notre chambre nuptiale; Julia -Jusqu' alors épanouie- Était devenue pâle. *Un drap blanc couvrait ses blessures profondes Et sanglantes, Que la mort a t-elle fait de l'enfante Dont on prenait soin depuis quelques secondes? Ma femme semblait dormir ...