Un amour de tante
Datte: 27/11/2020,
Catégories:
ff,
fplusag,
oncletante,
intermast,
Oral
fgode,
initff,
Auteur: Nicogarner, Source: Revebebe
... une petite taille en joignant ses deux doigts à quelques centimètres l’un de l’autre.
— Petit comme ça ?
— Presque.
— Non, c’est pas vrai ? Il ne te donne pas de plaisir, alors ?
Ingrid se sentit devenir rouge comme une écrevisse. Elle était partagée entre le rire et la honte.
— C’est moyen. Mais cela n’a rien avoir avec la taille de son engin. Enfin, je pense… Les autres hommes que j’ai connus avant étaient mieux lotis dans ce domaine mais ne savaient pas mieux s’en servir… Bref, cela n’a jamais été…
— L’apothéose. Le grand frisson.
— Tu as deviné. Je suis une incorrigible romantique, et je crois que je n’ai jamais rencontré le bon, le vrai, le Prince Charmant qui m’emportera vers le septième ciel. Je suis ce genre de fille qui doit être follement amoureuse pour atteindre le nirvana. — C’est ce que tu crois. Peut-être que tu n’auras jamais le déclic avec aucun homme.
Un air gourmand passa sur le visage de Julie. Intriguée, Ingrid questionna :
— Comment ça ? Tu veux dire que je ne rencontrerai jamais l’homme de ma vie ?
— Il n’existe peut-être pas. Tu es sans doute lesbienne et tu l’ignores.
Ingrid roula des yeux effarés. Puis elle éclata de rire.
— Tu me taquines, là ! Moi, une lesbienne ? Ridicule !
— Qui sait ? Moi aussi, j’ai connu ça, le manque d’alchimie et la magie qui n’opérait jamais avec mon mari.
— Et c’est pour cela que tu l’as quitté ? Pour une simple histoire de cul ? Tu as rencontré un autre homme qui t’a fait grimper aux ...
... rideaux, c’est ça, hein ?
Le visage de Julie devint grave.
— Je l’ai quitté, oui, mais pas pour un autre homme. Pour une femme. Et une femme qui me faisait grimper aux rideaux comme aucun homme ne l’avait jamais fait.
Ingrid resta sans voix. Un silence pesant s’installa plus longuement que prévu. Elle réussit enfin à croasser :
— Ah… Je ne savais pas. Et tu es… tu es toujours avec elle ?
— Non. Notre rupture s’est mal passée, cela m’a beaucoup fragilisée et meurtrie… C’est l’une des raisons qui m’a poussée à rentrer au pays.
Ingrid se sentait horriblement embarrassée. Elle ne savait plus quoi dire.
— Désolée, je ne savais pas… Et maman est au courant que tu… enfin, que tu aimes les femmes maintenant ?
— Tu plaisantes j’espère ? J’adore ma sœur mais elle est tellement rigide et austère qu’elle ne me le pardonnerait pas… D’ailleurs, je compte sur ta plus grande discrétion…
— Évidemment ! Croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer !
Sa spontanéité naturelle enchanta Julie qui se détendit et éclata de rire.
— Je t’adore, Ingrid ! Ta jeunesse et ta joie de vivre sont un véritable bain de jouvence ! Tu me rappelles tant Susan…
La mélancolie la gagna de nouveau.
— Susan ?
— Oui, mon amante américaine. Elle avait ton âge… Aussi jeune, belle, et si pétillante… Mais beaucoup moins innocente que toi.
— Ah ?
— Elle était très gourmande des plaisirs de la vie. Et surtout du sexe dans tous ses excès. C’est elle qui m’a tout appris. Et m’a fait ...