1. Un amour de tante


    Datte: 27/11/2020, Catégories: ff, fplusag, oncletante, intermast, Oral fgode, initff, Auteur: Nicogarner, Source: Revebebe

    ... plein milieu d’un joli et coquet lotissement.
    
    Julie ouvrit la porte. C’était une grande femme aux formes épanouies, avec de longues mèches rousses qui étaient aussi naturelles que toutes les taches de la même couleur qui parsemaient sa jolie peau mate. Un large sourire illumina son visage à l’arrivée de son amie. Elle l’embrassa avec chaleur.
    
    — Bonsoir, belle et jolie inconnue.
    — Salut, jeune et heureuse divorcée.
    — Jeune ? Merci, tu me flattes…
    
    Elles se tenaient les mains, heureuses de se retrouver.
    
    Puis Julie s’effaça pour la laisser entrer dans le vestibule. Et la dévora du regard alors qu’elle se dirigeait vers le salon. Julie ne se lassait pas de la contempler. Jeune, fraîche, naïve et pétillante, avec un corps de rêve, au sex-appeal incroyable, Ingrid avait tout pour elle. Sa robe d’été épousait ses lignes pures et graciles avec une insouciance qui la rendait encore plus désirable. Délicieuse femme-enfant ! En s’installant sur le canapé, la robe remonta plus haut sur ses cuisses, dévoilant une peau parfaite et délicate. Julie s’efforça de détourner le regard.
    
    — Repas chinois, ça te dit ?
    — Parfait.
    
    Elle disparut dans la cuisine. Elle haussa le ton pour demander :
    
    — Tu as des nouvelles de tes parents ?
    
    L’esprit d’Ingrid s’évada vers Paris où ses parents étaient partis vivre, un an plus tôt. Son père, cadre supérieur dans un hypermarché franchisé, avait été promu et par la même occasion, muté Porte de Vanves. Sa femme, expert-comptable, ...
    ... prévoyait de changer d’employeur pour cause d’opportunités réduites dans son cabinet à Nice, et l’avait donc suivi sans la moindre hésitation, trouvant à Paris des portes grandes ouvertes qui répondaient parfaitement à ses ambitions. Ingrid avait grandi ici, à Grasse, ses rares amis s’y trouvaient ainsi que tous ses repères. La peur de l’inconnu lui interdisait de quitter sa petite vie tranquille de provinciale. Par conséquent, elle n’avait pas voulu suivre ses parents, prétextant ses études à poursuivre et son attachement à ses origines, et ses parents avaient respecté sa décision. Ils lui avaient donc laissé l’appartement en toute confiance, connaissant le rythme pépère de leur fille, et même soulagés de savoir qu’un garçon vienne s’y installer de temps en temps pour rompre sa solitude. L’idée de laisser seule une jeune et jolie femme était toujours source d’inquiétude pour des parents prévenants et, après avoir fait connaissance de son petit ami, Gilbert, un jeune homme bien sous tout rapport, poli, doux et rêveur, les avait quelque peu rassurés. Comme le retour de Julie.
    
    Créatrice de mode, fantasque et hyper active, elle revenait de New York pour envisager d’ouvrir un magasin de mode à Antibes ou Cannes. Son retour au pays était donc un réel soulagement pour sa sœur qui, du coup, avait un proche de la famille à proximité pour veiller sur sa fille chérie. Les deux sœurs étaient à l’opposé sur bien des sujets, mais entretenaient toujours des rapports tendres et ...
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