1. Trois jours près d'elle


    Datte: 27/11/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Mature, Première fois Auteur: Lauriolan69, Source: xHamster

    ... se tourna vers moi , et curieusement ce n’est qu’à cet instant que je vis réellement la profondeur presque glacée de ses yeux bleus limpides.« Je préfère me promener seule ! » et cela d’une voix à la fois douce et dure.
    
    Elle se baissa alors pour chausser ses bottes. Je distinguais sous son corsage, une poitrine plus forte que je ne l’avais devinée jusqu’alors. Un décolleté léger me laissait percevoir la naissance d’un sillon profond entre ses seins parsemés de quelques taches de rousseur.
    
    Bientôt la voix de Florient me tirait de mes rêveries. Nous avons pris des nouvelles de nos nuits respectives. Il m’était difficile en présence de sa mère de réprimer un rougissement . En me retournant elle avait disparu.
    
    Toute le journée de promenade, à travers les silhouettes des arbres, au-dessus des haies, je guettais son apparition.
    
    A vrai dire je la vis plusieurs fois, dès que j’apercevais le contour vague d’une cavalière au loin, mais ce n’était jamais elle…
    
    En rentrant à la maison , un mot était laissé sur un buffet . Elle disait simplement qu’elle rentrerait tard.
    
    Il me fallait retourner chez moi, et je n’avais pas obtenu d’elle un seul mot pour me dire au revoir…
    
    Les jours de la semaine qui suivirent, j’étais torturé par sa présence. Je ne voyais qu’elle, je ne pensais qu’à elle. Je ne faisais plus attention aux filles , même les plus mignonnes autour de moi.
    
    J’évitais même la présence de Florient, de peur qu’il ne soit détenteur d’un secret entre nous. Je ...
    ... ne sais pour quelle raison j’imaginais qu’il avait tout entendu, comme lorsqu’il était enfant avec son père…
    
    Jamais je n’avais aimé une femme comme elle.
    
    L’absurde de la situation, c’est que je ne connaissais même pas son prénom, que je n’avais même pas pensé à le demander à mon ami.
    
    « La mère de Florient », voila comment j’étais réduit à appeler la femme que je prétendais aimer. Mais comment faire pour la revoir ?
    
    Mon camarade qui m’avait permis de la rencontrer était maintenant pour moi comme un obstacle. Comment revoir la créature de tout mes désirs , sans que Florient ne se doute de quelque chose?
    
    De toute façon j’avais été ridicule, et elle s’était servie de moi comme d’un objet, pour satisfaire un caprice de femme esseulée.
    
    Quinze jours s’étaient écoulés, c’était un vendredi soir.
    
    En répondant au téléphone j’entendis la voix que je n’attendais plus. « Bonjour, c’est la mère de Florient. »
    
    Je ne sais même plus ce que j’ai bredouillé. Je me souviens seulement précisément de ces quelques mots :
    
    — «Florient est absent ce week-end, il va habiter quelque temps chez son père. J’ai envie que vous veniez dormir chez moi. Je déteste la solitude. »
    
    Vendredi
    
    Deux heures plus tard j’étais chez elle. J’étais plus intimidé encore que la première fois. Je tenais à peine sur mes jambes en montant les marches qui me conduisaient à elle.
    
    Elle m’ouvrit sans chaleur excessive cette fois.
    
    Elle portait une tenue encore différente. Un tailleur cintré au ...
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