Lutte avec l'ange
Datte: 25/11/2020,
Catégories:
fh,
bizarre,
campagne,
contrainte,
jeu,
délire,
fantastiqu,
sorcelleri,
contes,
Auteur: Pgcm, Source: Revebebe
... Nos corps étaient devenus complètement nus, mais le sien restait mystérieux pour moi, trop fugace, enrobé qu’il était de cette pâte d’or.
Elle glissait insaisissable de mes bras. Le blanc de ses dents et de ses yeux brillait et riait comme si la lutte était un jeu pour elle alors que de toutes mes forces j’essayais de la contraindre.
Son corps était magnifique, il brillait mélangé de cette argile et de son effort comme une seconde peau. Enfin ! Mes mains s’agrippèrent à elle ou en elle plutôt. L’une tenant sa nuque dans son étau, l’autre d’une manière totalement indécente, la tenait par le con, le pouce enfoncé en elle, les autres doigts faisant pince sur ses fesses.
Et je la soulevais debout au-dessus de ma tête comme un trophée indécent, comme une anguille vibrante et furieuse, frétillante dans les mains gluantes. Je sentais les soubresauts de son ventre comme si je tenais dans ma main un cœur battant essayant d’expulser ma main intruse en poussant de grands rugissements. Mais je la tenais fermement, restant un moment dressé, sans plus savoir quoi faire, fier de ma prise, mâle enfin mâle. Mon sexe dur et fort en vain vers l’horizon, et elle, suspendue dans le ciel, au bout de mes bras, comme une offrande, comme une victime, comme une proie.
Je poussai un grand cri de vainqueur, un cri de bête heureuse, sûr de ma force, sûr de ma vigueur, sûr de mon droit. La voyant enfin à moi, me voyant déjà la posséder, je la reposai enfin sur la grève pour la contempler ...
... encore, essoufflée, haletante. Mes mains toujours sur elle et en elle, je me mis à genoux pour la couvrir et la prendre.
Quand son œil s’est rouvert, un œil perçant au pouvoir immobilisant suspendit mon mouvement, suspendit ma victoire. La lutte n’était pas finie…
Elle me regarde, étendue sous moi, mais d’un coup, sans crier gare, elle se dégage. Je m’effondre à plat ventre dans la terre molle, pénétrant de mon sexe une vase informe, m’apprêtant à jouir dans cette surface immense, à ensemencer cette matrice des origines.
Mais elle me retient, de sa main d’acier soulève ma tête, l’embrassant à pleine bouche avec un rire puissant et chaud. Elle me retourne, je suis sur le dos, sous elle. Avec des lianes ou était-ce les racines de la mangrove émergeant du sol, elle me lie les mains et les jambes. Écartelé, je ne peux plus bouger. À califourchon sur moi, elle me regarde, m’embrasse à nouveau. Cette fois je sens une langue étrange me pénétrer la bouche. Une langue douce, mais longue, très longue, fourchue qui m’étrangle et m’étouffe de l’intérieur de la gorge.
Elle se redresse et sa langue comme un fouet immense me lacère, me gifle, m’encercle le cou me brûlant la nuque comme la traîne d’une méduse. Avec sa langue elle me caresse le torse. Elle se recule pour saisir mon sexe toujours raide, vertical ; de ses mains, de sa langue, elle fait plusieurs tours autour de mes bourses, autour de mon sexe, en serrant comme un nœud coulant très fortement. La sorcière me jette des ...