1. Le bout du début


    Datte: 23/11/2020, Catégories: fh, Oral pénétratio, sf, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... jamais cherché à éveiller sa sensualité, pourtant elle ne détestait pas quand il la prenait.
    
    Cependant quand elle se retrouva veuve à vingt-quatre ans, heureusement sans enfant, l’abstinence sexuelle ne la troubla pas. Point de rêves érotiques et pas même la pensée de se masturber. Le milieu dans lequel elle avait vécu l’avait protégée de toute tentation.
    
    Depuis son arrivée au centre spatial, elle avait dû affronter un monde où trop de choses allaient à l’encontre de ses principes religieux. Ce qu’elle voyait, entendait engendraient certaines pulsions qu’elles combattaient avec toute la force de sa foi. Ce huis-clos avec cet homme la forçait à affronter ses contradictions. Il fallait qu’elle s’accepte, qu’elle relativise certains préceptes.
    
    IL l’attirait. La répulsion qu’IL lui inspirait, une simple protection. Aujourd’hui, elle aurait aimé que… Le climat détestable qui régnait entre eux laissait peu de place à un rapprochement. Trop tard pour espérer. Elle ne pouvait oublier, non plus, la tête d’Heinrich entre les cuisses du professeur. Celle-ci avait crié si fort son plaisir qu’elle avait dû se boucher les oreilles. Un instant, elle l’avait enviée. Pour s’en horrifier une seconde plus tard.
    
    Les grosses têtes les avaient mis en équipe parce qu’ils étaient complémentaires. Et s’ils avaient raison ?
    
    Les images licencieuses qui défilaient sur « l’écran noir de ses nuits blanches » embrouillaient sa réflexion.IL squattait ses pensées. Nu qui plus est ! Le sexe, ...
    ... brièvement aperçu le jour de leur réveil, se relevait fièrement.
    
    Elle introduisit la main, sous le pyjama, la culotte et la ficha entre ses cuisses. Tandis que du bout du pouce, elle frisottait sa toison, son index massait délicatement son bourgeon.
    
    Ce n’était plus son doigt qui la caressait, mais celui de son coéquipier.
    
    Elle n’était plus seule dans sa couchette, il était allongé à côté d’elle, contre elle.
    
    Elle savait qu’elle évoluait en plein délire érotique.
    
    Elle savait qu’elle aurait dû se reprendre, demander l’aide du Dieu.
    
    Elle avait abdiqué, renoncé à toute pudeur.
    
    Seuls comptaient cette humidité conséquente qui mouillait son index lorsqu’elle l’insinuait entre ses lèvres et ces frissons qui hérissaient sa peau.
    
    Le blond Suédois qui avait retrouvé son catogan la chevauchait. Sa verge la transperçait. Les baisers sur sa chair la faisaient défaillir. Le pubis de l’homme frappait son mont de vénus en une fréquence allant crescendo. Soudainement, son corps se cabra. Elle exprima sa jouissance en un long feulement.
    
    Retour à la réalité : ses cuisses s’étaient refermées sur sa main étreignant son sexe, deux doigts profondément enfoncés dans son vagin.
    
    Bref instant de honte effacé d’un signe de croix négligeant. Elle avait franchi une porte. Affranchie du carcan de son entourage, elle admettait son plaisir comme naturel. Mieux, il lui semblait que chaque orgasme libérait un peu plus son esprit.
    
    Un ange frustré lui demanda si ce n’était pas ...
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