1. Le poids de la solitude


    Datte: 23/11/2020, Catégories: fhhh, couplus, nympho, grossexe, grosseins, groscul, collection, amour, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme préservati, Partouze / Groupe portrait, Auteur: Alcibiade, Source: Revebebe

    ... de fesses, pleine d’allant et de gaieté aussi, une de ces femmes qui sont radicalement étrangères aux canons de la beauté mais qui inspirent beaucoup d’hommes. Celle-ci ne se privait d’ailleurs pas pour leur donner en retour toute l’affection qu’ils réclamaient, y compris auBlue Lagoon ou à laSerenata, deux boîtes de nuit de la ville voisine qui, certains jours de relâche, sur invitation spéciale et tri sélectif, devenaient boîtes à partouze.
    
    Selon Max Buttiglione, le détective attitré de l’étude qui, d’ordinaire, travaillait plutôt sur des problèmes généalogiques, c’était son mari lui-même qui l’amenait là, de temps à autre. Lui ne participait pas ; d’abord il s’asseyait au bar et se mettait à picoler, mais il ne perdait une miette du spectacle. La dernière fois, c’était trois semaines auparavant.
    
    À force de rendre des services aux uns et aux autres, Max avait ses petites entrées partout. Averti de l’imminence d’une soirée « spéciale » auBlue Lagoon, il était déjà sur les lieux quand le couple Antoine se pointa un peu après 22 heures. Elle portait, sur des bottes en cuir noir à talons hauts, une robe portefeuille rouge à peine décolletée sur une forte poitrine à laquelle elle n’avait accordé aucun soutien. Le vêtement était bien serré à la taille, juste sous les nichons mouvants, accentuant du même coup la vaste ampleur des hanches. À dire vrai, les gros seins libres naviguaient un peu trop bas pour que sa silhouette soit vraiment harmonieuse et l’assemblage ...
    ... n’était pas très classe ; mais en révélant toutes les abondances de madame Antoine, il remplissait parfaitement son office.
    
    L’ambiance était très bizarre car dans la salle il n’y avait que des hommes : un tas de mecs qui attendaient dans la pénombre, en silence, deux, trois ou quatre par table, sirotant vaguement leurs consommations, échangeant quelques mots à voix basse ; on aurait pu palper la tension. Dès que Béatrice Antoine arriva les visages s’éclairèrent, les langues se délièrent, les types commencèrent à émerger de leurs planques, certains ne se tenant déjà plus d’enthousiasme : et Béa par ci, et Béa par là…
    
    Comme prévu son vieux s’installa au bar ; ils se firent paraît-il un câlin, assez prolongé et tendre, avant qu’elle se dirige vers la piste de danse, gratifiée par lui d’une bonne claque sur ses fesses qui s’activaient sous la robe. Là, elle avait commencé par saluer à droite et à gauche, bise, bise, rebise, contrebise et surbise, de vieilles connaissances et puis des gars que, manifestement, on prenait la peine de lui présenter. Les plus impatients s’attaquèrent alors à sa ceinture. Elle se défendit en rigolant, serrée de près par une demi-douzaine de types surexcités, certains affichant déjà un état d’impeccable rigidité. Depuis le bar, son légitime souriait imperceptiblement derrière son verre de bourbon.
    
    Enfin, elle rigola un peu trop fort, s’échappa du groupe et, roulant des hanches, alla se planter au milieu de la piste de danse, dans la lumière des ...
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