Le poids de la solitude
Datte: 23/11/2020,
Catégories:
fhhh,
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revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
préservati,
Partouze / Groupe
portrait,
Auteur: Alcibiade, Source: Revebebe
Le notaire détourna son regard de la fenêtre et le posa, perplexe, sur le couple bizarre assis en face de lui. Donc ça se tiendrait leur histoire ? En soupirant, il replongea dans le dossier :
— Reprenons, si vous voulez bien : Monsieur Gilbert Bouvard de Pouilly, né à Trugny le 7 octobre 1928, décédé à la maison de retraite de Labergement il y a quatre mois, était célibataire ; il n’a légitimé aucun enfant, n’a laissé aucun testament. Il apparaît d’autre part qu’il n’a aucun parent vivant. Bref il était seul au monde et le devenir de ses biens était apparemment le dernier de ses soucis. Ceci étant vous vous présentez, Madame, comme son héritière par une ancêtre commune, Jeanne, née Fleury, à Jallanges, le 15 mai 1875, épouse du comte Maurice Bouvard de Pouilly et décédée à Trugny le 3 février 1956, grand-mère du défunt. Eh bien, je suis convaincu de votre bonne foi, mais quelle preuve en apportez-vous ?
— Béatrice, mon épouse, avança l’homme, descend de Marguerite, une fille de Jeanne qui ne fut reconnue que par sa mère, cependant…
— Oui, reprit la femme, elle s’appelait Henriette, née en 1890.
— Et Jeanne Bouvard aurait donc eu cette fille à… 15 ans ?
— Exact ! Le plus étrange est que le comte de Pouilly, une fois qu’il eut épousé Jeanne et sa vie durant, s’occupa de Marguerite sans toutefois la légitimer : nourrice, éducation dans les meilleures institutions, trousseau, une rente annuelle à vie de 3000 francs et une dot de 20000 francs. Nous parlons de francs-or. ...
... Elle fera d’ailleurs un très beau mariage en 1911.
— Et cette Henriette serait donc, Madame, votre propre arrière-grand-mère ?
L’air ravi, la femme acquiesça :
— C’est ça, Maître, c’est tout à fait ça…
Béatrice Antoine affichait un sourire angélique et jouait discrètement de la paupière. Il la considéra un court instant, songeur, avant de se replonger dans ses notes. Elle faisait nettement moins que ses 41 ans, cheveux blonds un peu flous, coupés au carré, regard vert pétillant de malice, petit nez, bouche large et épaisse, tailleur noir boutonné sur un petit pull montant, rose-Barbie. Un tout autre genre que son mari, long comme un jour sans pain, maigre, chauve, traits émaciés, affichant sa triste mine entre deux grandes oreilles décollées. Et ils n’avaient manifestement des tempéraments opposés ! Que faisaient-ils ensemble ?
La question s’imposait avec force, car l’affaire était d’importance ! 10 millions d’euros, au bas mot, en immobilier pour l’essentiel. Quand l’État aurait levé ses 60% et une fois payés les charges et frais divers, il resterait largement au couple de quoi assurer ses vieux jours. Aussitôt que les deux prétendants s’étaient manifestés, au lendemain du décès de l’Ancien, le notaire avait mené son enquête. C’est ainsi que sans le vouloir, il était entré dans l’intimité du couple Antoine, apprenant tout des débordements de madame et de la complicité de son pharmacien de mari.
Physiquement c’était une ronde, plutôt petite, pleine de seins et ...