1. Danielle solo


    Datte: 19/11/2020, Catégories: f, voyage, cérébral, Masturbation jouet, portrait, Auteur: Ortrud, Source: Revebebe

    ... que par pics successifs, le plaisir fasse jaillir d’elle des petites gouttes de rosée qui annoncent les secousses majeures, à la file, en rafale, qui tordent son corps, en arc, en boule, puis brusquement détendu dans un feulement désespéré. Elle a joui, longuement, une tache claire marque le drap. Lors, elle s’acharne, reprend son sexe, le tourmente pour lui retirer du plaisir, encore du plaisir, jusqu’à l’affolement des sens. Aujourd’hui, elle n’arrive plus qu’à se procurer des secousses brèves, son esprit est ailleurs, et la taraude, elle n’arrive pas à imaginer quelqu’un avec elle.
    
    Elle essaie de penser à ce jeune homme qu’elle a trouvé charmant, hier, à la terrasse du restaurant sur le Cours Mirabeau, son image ne se fixe pas, s’efface. Ah oui, il était avec une très jolie jeune femme, bien sûr. Elle avait une poitrine de cinéma. C’est seulement un éclair dans sa tête, qui s’efface, la pluie arrive, le trouble de l’eau dans les yeux. Elle abandonne cette recherche instinctive pour se pelotonner dans ses draps et s’offrir un sommeil plein du parfum de son sexe apaisé.
    
    Et la fatigue s’abat sur elle, elle s’est masturbée pendant une longue demi-heure.
    
    Sa vie est jalonnée de ces moments qui la ramènent tous au même endroit. Pourtant, depuis quelque temps, elle ose d’autres choses. Elle n’est pas vierge, elle a perdu sa fleur en enfonçant dans son ventre un objet rond et long, quelconque.
    
    Voici un mois, elle a failli rire d’elle-même en pelant quelques courgettes, ...
    ... ce n’est pas qu’elle voyait à la place un sexe masculin, mais elle s’est prise à penser que ce relief était fait pour son creux. Et elle n’a pas résisté, elle a enfoncé le légume dans son ventre, après maintes précautions hygiéniques, mais elle a eu peur de le casser, de l’écraser, son plaisir a instantanément régressé et elle a jeté la chose, vaguement écœurée.
    
    La semaine dernière, dans sa cuisine, seulement vêtue de sa blouse de ménage, elle laissé échapper quelques gouttes de pipi dans sa culotte qu’elle a aussitôt retirée pour la laver et le téléphone a sonné, la conversation s’est éternisée et en parlant, un diablotin murmurait à son oreille : « Tu parles à quelqu’un et tu as les fesses nues, on peut voir ta minette », la faisant sourire.
    
    Elle est donc restée sans culotte, le petit linge abandonné sur un dossier de chaise, si bien, si longtemps qu’elle n’y a plus pensé. Lorsqu’on a sonné à la porte et qu’elle a ouvert, au dernier moment, elle a eu devant les yeux l’image de son slip exposé, mais trop tard, sa camarade Béatrice était dans la place.
    
    — Oh, pardon, tu étais peut-être en train d’aller prendre ta douche.
    — Non, non, j’allais seulement faire ma petite lessive de… hier.
    
    Elle a jeté la culotte dans le panier à linge, mais ne pouvait pas faire autrement que de soutenir la conversation dans cet état. Elle sentait monter en elle une forme de plaisir pervers à penser qu’à la faveur d’un mouvement, d‘un déplacement, Béatrice pouvait voir quelque chose, et ...
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