1. Danielle solo


    Datte: 19/11/2020, Catégories: f, voyage, cérébral, Masturbation jouet, portrait, Auteur: Ortrud, Source: Revebebe

    ... sa solitude grandissante…
    
    Et elle se venge sur elle-même, en sollicitant son corps. Danielle n’a pas d’autre sexualité, elle se satisfait toute seule, elle se masturbe. Devant la glace, elle regarde son reflet, comme dans un film de Bergman, et passe ses mains croisées sur ses épaules, gauche/droite, elle flatte sa nuque en relevant les cheveux follets, masse son cou et suit le dessin de ses traits. Longuement, elle passe les doigts sur sa bouche en les suçotant.
    
    Les yeux fermés, elle touche ses oreilles, si sensibles, qui vibrent si bien au piano. En rougissant, elle suit la courbe de ses seins, d’une main à peine frôleuse et passe très vite sur les mamelons déjà tendus, n’y tient plus, y revient, s’en éloigne, tourne autour, puis les pince, tour à tour, pour les punir et les agacer aussi.
    
    Pas trop, pas trop, ses mains descendent sur les flancs, son bassin généreux, elle passe sur ses fesses, trop larges, mais dures, et elle s’arrête pour rejoindre son lit et se couler sous les draps ; elle ne veut pas se voir dans les instants cruciaux. Allongée, elle lisse sa toison, et suit le creux des aines en remontant, puis en descendant, elle se réjouit du contact avec les poils, imagine qu’elle pourrait les épiler, ou les raser, et ne le fait jamais.
    
    Son index stationne un long moment au sommet de la fente, en avant-garde, elle le bouge à peine, pendant que son autre main masse le ventre. Elle garde les cuisses serrées, elle résiste à sa main, et ne cède que lorsque le ...
    ... majeur, plus long, plus adroit, glisse dans la fente mouillée pour effleurer le clitoris. Première secousse, et retrait immédiat, elle porte le doigt à sa bouche, respire son odeur de sexe, elle pointe un petit bout de langue rose qui échantillonne sa mouille, puis, irrésistiblement, elle retourne vers la vulve, en écartant les cuisses. Elle se sent exposée, ne peut plus retenir son envie, fouille la fente, en lissant les lèvres, d’un doigt puis des deux mains, elle les écarte, présente son vagin à une pénétration improbable, introduit, un doigt, au chaud, dans l’humidité moite, puis deux, en crispant ses doigts retournés pour exciter l’entrée de son sexe. L’autre main tourne sur le bouton qui se dresse, forme un bourrelet qu’elle juge excessif, mais si pratique à torturer.
    
    Abandonnant son vagin, elle se consacre à l’organe érectile, le fait vibrer d’un doigt léger, le pince et le lâche pour ressentir la demande qui palpite et la contraint à reprendre son geste jusqu’à ce qu’une onde la traverse, lui fasse fermer les cuisses sur sa main, en accentuant la pression sur la vulve, les ouvre à nouveau, libérant l’accès et elle laisse le plaisir monter, les crispations de son ventre se rapprocher pour se fondre en une vague unique qui, lentement, comme les rouleaux atlantiques, se replie et la replie sur elle-même en faisant foisonner ses rouleaux, ses doigts presque immobiles ne font que vibrer, ils accompagnent seulement la vague en glissant sur les chairs trempées jusqu’à ce ...
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