6 février 2048 - Histoires de Sexe

6 février 2048

... martyrisé en le couvrant de baisers. Aucun mot, aucune parole ne sont assez forts après ces révélations.

— Pourquoi n’en as-tu pas parlé plus tôt ? On ne peut pas garder un secret pareil !
— Hélène est en partie dans la confidence, mais tu es le premier homme à qui je me confie. Tu es aussi le premier qui…

Elle n’arrive même pas à lâcher le mot.

— Qu’est-ce qui t’a décidée de venir auprès de moi ?
— J’ai raconté notre nuit à Hélène. Elle t’aime bien ; elle m’a conseillé de venir te rejoindre ce soir.

Je devais donc ce moment particulier à une personne que j’avais éconduite : une belle leçon d’altruisme. Nous restons enlacés, et ma main caresse sa toison drue. Elle s’endort épuisée ; je me dégage doucement et la borde.

Trois heures plus tard, je viens me recoucher. Elle n’a pas bougé, son visage est calme et sa respiration lente et profonde. Ai-je libéré les démons qui l’habitent ?

C’est sur cette pensée que je m’endors.

Je suis réveillé par le souffle léger de Selma sur mon visage ; elle me regarde dormir.

— Bonjour, tu es beau quand tu dors.
— Seulement quand je dors ?

Nos lèvres se touchent, sa main s’engouffre sous le drap. Sa maladresse est touchante, mais elle réveille rapidement mon désir.

— Tu n’es pas obligée, tu sais…

Ses lèvres courent sur mon corps, s’attardent sur mes tétons, puis descendent plus bas. Je ferme les yeux et laisse Selma officier. Une petite langue agace mon gland, tourne autour de la couronne ; c’est délicieux. ...

... Elle saisit ma verge et la branle trop fortement ; je pose ma main sur la sienne et règle la pression et la cadence. Sa bouche s’ouvre et m’englobe ; je lâche un soupir de plaisir et profite de l’instant pour rapprocher son corps et commencer une douce caresse sur son dos et ses fesses. Elle s’acquitte de sa tâche avec application.

— J’ai envie, moi aussi, de te faire plaisir.

Elle m’enjambe ; je glisse mes bras sous ses cuisses. Je constate une légère humidité sur sa toison intime, alors j’écarte la petite fente et niche ma langue dans la partie rosée. Elle se cabre. Je pousse ma langue plus profondément ; un petit soupir ponctue le mouvement. J’explore pour la première fois son petit puits d’amour, visite tous les recoins secrets. Je dégage au mieux le petit clitoris de sa gangue.

Elle apprécie, et ses propres caresses se font plus tendres et plus osées. Elle lèche mes testicules ; je l’encourage par des gémissements. Elle remonte sur ma hampe et enfonce mon sexe au plus profond de sa gorge. Ce geste impromptu me porte à la limite de la jouissance. Je réplique par une accélération du rythme de ma langue et une crispation de mes mains sur ses fesses. Elle pousse un petit cri, resserre ses cuisses sur ma figure, tremble, et je bois la liqueur de son plaisir, ce qui déclenche ma jouissance. Mon sperme remplit la bouche de mon amante ; elle s’applique à avaler le flot. Nous restons dans cette position jusqu’à la redescente sur Terre.

Enlacés, à l’unisson, une décharge ...