1. le coiffeuse pulpeuse et le vieux beau (2)


    Datte: 18/11/2020, Catégories: Première fois Auteur: revasion, Source: xHamster

    ... ma responsabilité dans la complaisance que je lui ai accordée. Je me rends ensuite au vestiaire où je préviens mon mari pour lui dire que je rentre à 18 heures et qu'il se charge de récupérer notre bébé à 20 heures. Pressée de sortir du salon où la présence de cet homme me rappelle ma forfaiture que je persiste à considérer involontaire, je quitte ma blouse pour enfiler ma petite robe rose en laine mohair qui a une grande difficulté à dissimuler mes nouvelles rondeurs exacerbées par ma maternité récente. Je quitte le salon comme s'il était désert sans pouvoir m'empêcher de jeter un coup d'oeil que je crois discret vers ce type qui est en train de se préparer à sortir aussi.
    
    Une fois sur le trottoir les regards appuyés des hommes que je croise m'envoient un message que je veux fuir. Un message qui m'indique que cette mini-robe si moulante et contenant avec difficulté les rondeurs excessives de ma poitrine et de mes fesses font de moi ce que les hommes appellent une salope. Je me dis que je ne remettrai ce vêtement que lorsque j'aurai perdu cet embonpoint superflu. Alors j'accélère mon pas jusqu'à mettre en danger mon équilibre de dodue perchée sur mes talons périlleusement hauts.
    
    Lorsque j'arrive à la bouche de métro, l'affluence, toujours présente à cette heure, me rassure et je peux dissimuler mon corps trop voyant dans la foule. Une fois les escaliers descendus, épreuve rendue délicate par ma robe en laine trop courte qui ne cesse de remonter sur mes cuisses, je me ...
    ... faufile sur le quai dans ce que je crois être un anonymat salvateur.
    
    Je suis portée par l'affluence dans la rame et réussis à m'accrocher de ma main libre à la barre verticale, l'autre protégeant mon lourd sac à mains qui pèse sur mon épaule. Le métro repartant, je me sens coincée de toutes parts, incapable d'esquisser le moindre mouvement sans risquer de bousculer mon entourage. Les odeurs et la promiscuité engendrées par ces corps impersonnels qui s'amassent autour de moi me font regretter de ne pas avoir attendu que mon mari vienne me chercher au salon comme d'habitude et j'en maudis encore plus ce type dont je n'ai pu supporter la présence plus longtemps. Je me console en me disant que j'ai échappé au pire en évitant de le coiffer et de risquer de subir sa fourberie libidineuse. Comme je ne l'ai même pas salué, il aura compris que je ne suis pas de celle qui se laisse séduire par des types de son espèce.
    
    En me disant cela, je me sens suffisamment forte et déterminée pour ranger cette histoire dans le tiroir des oublis… Lorsque je sens une main se poser sur la mienne. Aussitôt je retourne mon visage pour incendier le malotru qui se permet ce geste et je me liquéfie en découvrant mon vieux beau qui me sourit tandis que sa large main, aussi brûlante que la barre est glaciale, se referme sur la mienne en l'enveloppant avec une douceur étrangement ferme. Toute ma détermination s'effondre. Je me sens incapable de réagir. Que faire ? Lâcher la barre et m'écarter de lui en ...