54.3 Opération Petitcon Acasquette
Datte: 17/11/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Fab75du31, Source: Hds
... calmer mais je veux garder mon excitation pour alimenter le feu de mon bomâle.
Je ne sais même pas s’il va venir ; le sens de ses mots de la veille porterait à le croire ; mais qui sait ce qu’il va en être en réalité ; est-ce qu’il n’a pas changé d’avis entre temps, trouvé mieux à faire, à baiser ?
15 h : Et s’il n’a pas changé d’avis et d’envie, à quelle heure va-t-il terminer son service, prendre sa pause ? Va-t-il venir directement en débauchant ou avant de rembaucher ?
Quand serait-il le bon moment pour lui parler ? Avant de monter dans ma chambre, autour d’une bière ? Ou bien après l’amour, sur l’oreiller ?
Les minutes s’égrènent lentement et trop vite à la fois. Tout mon corps est encore secoué par ce que mon bobrun m’a fait hier ; et il en redemande.
16 h : soudainement je réalise que nous sommes le 31, et que c’est le jour où mon bobrun doit rendre les clefs de son appart. Bien sûr qu’il ne va pas venir ! J’ai été con de ne pas y penser avant ! A l’heure qu’il est, il doit être en train de finir de déménager ses affaires chez Thibault.
Je ressens un bon gros pincement au cœur en imaginant mon Jérém en train de quitter définitivement ce lieu si symbolique. Ce lieu que je ne reverrai plus, et dont le dernier souvenir sera un « dégage » balancé avec une agressivité assez impressionnante.
16h30 Et alors que je n’y croyais plus du tout, ça sonne à l’entrée.
Je dévale les escaliers quatre à quatre, j’ouvre la porte et…
… voilà la voisine qui ...
... veut parler à maman…
« Elle n’est pas là… elle va rentrer plus tard… ».
Et alors que je suis pressé de la voir partir pour ne pas devoir écouter ses bavardages sans fin, elle commence à me parler de problèmes de voisinage.
Nous sommes toujours sur le pas de porte ; je sais que ce n’est pas très poli de ne pas l’inviter à rentrer, mais je sais que si je craque, je ne vais pas m’en dépatouiller pendant des heures… surtout que cela ne la gêne en rien pour me tenir la jambe… au secours !!!
Nous sommes en plein soleil et je compte sur la chaleur pour qu’elle se fatigue et pour qu’elle rentre chez elle. Mais rien n’y fait, elle cause, elle cause, elle cause.
Je fais semblant de l’écouter tout en tentant d’élaborer une excuse pour mettre fin à ce harcèlement verbal, lorsque je me sens comme décoller sous l’effet d’un tarpé… j’en ai la vue brouillée, la tête qui tourne…
L’image de sa plastique, de sa présence vient de traverser, transpercer, pénétrer, violer ma rétine, bousculer mon esprit en m’envoyer en plein trip…
PAF/2 !!! Deuxième de la semaine…
Mon mâle reproducteur est là. Venant de la gauche, le voilà. Et, aujourd’hui, c’est clair, il veut ma peau ; ou, du moins, il veut avoir raison de ma santé mentale.
Voilà mon excuse pour virer la voisine « je n’ai plus le temps pour tes conneries, je dois baiser avec le bogoss qui vient d’arriver ».
Au lieu de quoi : « Il va falloir que je vous laisse, j’ai des choses à voir avec mon pote ».
« Je reviendrai ...