Un plaisir comme un autre (3)
Datte: 14/11/2020,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... vers une cabine en pin. Elle jeta un œil dans la première devant elle. Une porte vitrée lui montrait une sorte d’estrade assez longue et large, un endroit pour s’étendre à plusieurs dans cet espace.
Louise entrait alors d’un geste décidé. Elle disposa la seconde éponge sur l’assise de pin d’une sorte de gradin et s’allongea sur celle-ci. Elle était toujours emmitouflée dans celle qu’elle avait passée à la sortie de la douche. Mais dans cette grotte de résineux, il régnait une chaleur étouffante. Une sorte de foyer où des pierres étaient chauffées presque à blanc, un seau contenant de l’eau et une louche constituaient le seul mobilier de l’endroit. Il suffisait donc de voir pour comprendre. À l’aide de la grosse cuillère, elle aspergeait alors les cailloux et l’air s’humidifiait. Elle renouvelait l’opération plusieurs fois.
La moiteur soudaine de l’espace lui fit repousser le drap qui l’habillait. Elle était sur allongée sur le ventre, la tête entre les bras, bien finalement. Elle ne vit pas le visage du type qui occupait la cabine de douche, venir scruter l’intérieur du sauna où elle se trouvait. Elle percevait cependant le bruit da porte qui tournait sur ses gonds. Elle ne bougeait pas alors que l’intrus pénétrait dans le cagibi. Elle savait qu’il la regardait, et sentait qu’il prenait place sur le gradin supérieur, juste au-dessus de celui qu’elle occupait.
Les yeux mi-clos, entre ses cils disjoints, elle repérait l’autre qui avait les yeux posés sur elle. Il avait ...
... adopté une position similaire à la sienne et ses avant-bras repliés sous sa tête lui servaient d’oreillers. Elle refermait les volets de ses quinquets, grisée par la situation. Il avait une vue superbe sur sa chute de reins et ne se privait pour la chouffer. Mais il restait correct, donc pas de problème de ce côté-là ! Louise avait chaud, elle cuisait même. Alors relevant son buste, sur un coude, elle remettait deux ou trois louchettes d’eau sur le foyer. Un nuage de vapeur les enveloppait, l’espace d’une seconde.
La brune avait encore plus chaud. Elle se plaçait alors sur le côté, ne montrant plus qu’une tranche d’elle au gaillard. Quelque cinq minutes plus tard, elle se retournait ; cette fois il avait une vue adorable sur le côté face de son anatomie. Il semblait respirer plus fort, mais peut-être n’était-ce qu’une vue de l’esprit de la femme qui ne cachait plus rien de son ventre et de sa poitrine. Les gonds venaient de nouveau de grincer légèrement, signe d’une autre entrée. Les deux garçons qui avaient suivi des yeux la silhouette de Louise depuis le bar, pénétraient eux aussi dans la fournaise.
Ils s’étaient installés et personne ne parlait. Elle ne voyait pas les jeunes hommes, mais sentait bien qu’eux aussi la rezieutaient d’une manière exagérée. Et elle se repositionnait sur le ventre, les privant ainsi d’une vue trop belle sur sa chatte, puisqu’ils étaient couchés au bout de ses pieds. L’un d’entre eux surtout, qui avait probablement un panorama accentué sur ...