1. Un plaisir comme un autre (3)


    Datte: 14/11/2020, Catégories: Erotique, Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    Puis le ciel de la brune s’obscurcissait au passage du visage de Marie qui se penchait sur elle. Quand comprit-elle que les lèvres de la belle allaient se poser sur les siennes ? Ça n’avait aucune importance, elle semblait espérer cette venue, comme un naufragé voyait avec plaisir une ile approcher. Elle ressentit un choc électrique alors que les lippes venaient se souder à sa bouche. Puis lentement la langue de la femme investissait ce palais sans roi ni reine depuis longtemps. Elle refermait alors les yeux, de peur d’être dans un trop beau rêve.
    
    Le songe pourtant s’agitait à l’intérieur de son antre chaud et humide, caressant et tendre. Dans un sursaut bizarre, pour ne pas paraître ingrate, Louise aussi faisait donc se mouvoir sa langue dans le gîte de celle qui l’embrassait. Cet échange spontané l’enivrait et tout son corps se mettait à frémir. L’autre ne pouvait que s’en apercevoir, que le comprendre. Tout son être trop longtemps privé se laissait envahir par des sensations qu’elle avait refoulées durant des années. Une sorte d’explosion qui l’entrainait dans une gerbe d’émotions surprenantes, inouïe.
    
    Les doigts de la blonde aussi s’étaient remis en mouvement. Ils caressaient ses seins dont le soutien-gorge dégrafé ne cachait plus rien. Et le soupir que laissait échapper Louise démontrait à sa caresseuse qu’elle n’était pas insensible à ses câlins. Le pouce et l’index de Marie serrèrent comme dans un étau un premier téton, ce qui fit se cabrer la jolie brune. Mais ...
    ... un nouveau baiser retenait sa bouche et elle ne pouvait pas exprimer plus violemment son bonheur. Ensuite l’ensemble d’une main amie empaumait le sein.
    
    De sa seconde patte, la femme finissait d’ouvrir les boutons du chemisier de Louise. Les caresses s’étendirent alors sur toute la surface de la plage de peau ainsi découverte. La brune n’était plus que soubresauts, sursauts de son corps totalement électrisé par ces attouchements de moins en moins innocents. Louise savait dès lors qu’elle était perdue, qu’elle allait renouer avec un certain plaisir. Un bonheur encore inconnu pour elle. Celui de faire l’amour à une femme. Et c’était elle qui désormais recherchait la bouche de sa tripoteuse.
    
    Au niveau de la ceinture de la jupe, les doigts marquèrent un temps d’arrêt. Pas une réelle hésitation ! Non ! Juste un temps de réflexion pour comprendre comment elle s’ouvrait. Puis quand ils commencèrent à le débrider, le vêtement n’était déjà plus un obstacle. La blonde faisait alors glisser le tissu inutile le long des cuisses de sa proie si consentante. Le frottement du textile qui coulissait sur ses gambettes renforçait, mais en était-il besoin, l’incendie qui couvait au fond du ventre de Louise.
    
    Alors d’un coup, la bouche qui vampirisait celle de la femme allongée, quittait les lèvres pour un autre volcan. Un Etna encore couvert, inondé par une lave claire qui rendait folle sa propriétaire. Ce fut encore pire, lorsque la langue vint d’une pointe agile, léchouiller la dentelle ...
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