Un plaisir comme un autre (3)
Datte: 14/11/2020,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... nos portes à dix-neuf heures chaque jour, dimanche compris !
— Et… qu’est-ce qui se passe de l’autre côté de ces portes ?
— … C’est à vous de le découvrir. Rien si vous le souhaitez, tous si vous en avez envie… mais c’est toujours calme et discret, vous saisissez ?
— Oui. Oui, bien sûr. Donc pour le prix de l’entrée, j’ai droit…
— À une boisson alcoolisée ou non et à l’accès à toutes nos installations…
— D’accord ! Je vous remercie de vos renseignements.
— Mais de rien, je suis là pour cela. Cet après-midi, il n’y a pas encore beaucoup de monde, en règle générale les gens arrivent vers quinze heures, quinze heures trente. Enfin vous verrez cela à l’usage sans doute. Je vous souhaite de passer un bon après-midi en notre compagnie.
— Merci.
La fille était avenante et efficace. Elle savait mettre les clients à l’aise. Elle était repartie au-dessus de son évier et rinçait des tasses à café. Louise sirota la Vodka orange que la jeune barmaid lui avait servi et puis d’un geste décidé, elle se dirigeait donc vers les vestiaires. Apparemment ils étaient mixtes. Ou du moins la brune ne voyait-elle pas de panneaux indiquant un endroit « femme » ou « homme ». Elle prenait alors un casier vide et entreprenait de se dévêtir. Totalement à poils, elle s’enroula dans un des deux draps en éponge remis par la serveuse.
Quand elle refit surface dans la salle, deux mecs relativement jeunes étaient assis sur des tabourets hauts et parlaient à la jeune fille. Les ...
... regards des deux mecs se portèrent alors sur la silhouette qui venait d’apparaitre dans la salle et se faufilait vers les douches. Celles-ci aussi n’affichaient aucune ségrégation. La mixité était donc de mise partout dans ce sanctuaire de la propreté ! Un homme, de dos était sous le jet d’une cabine, à demi caché par une simple paroi de verre. Le ventre de Louise se serrait d’un coup à la vue de ce grand type élancé qui se frictionnait tranquillement la poitrine.
Du moins c’était ce qu’elle s’imaginait puisqu’elle ne le voyait que partiellement. Elle aussi entra dans une loge pour se couler sous un jet tiède. Ses serviettes accrochées à l’extérieur de la cabine, elle se laissait inonder par cette manne apaisante. Au mur, un pousse-mousse rempli de savon et un bouton poussoir qu’elle enfonçait pour que l’eau jaillisse sur elle. De l’autre côté de la cloison transparente, au bruit de l’eau coulant, le gars s’était mis de profil. Et la vision de Louise se faisait plus précise. Il devait avoir environ le même âge qu’elle.
Il se frottait le poitrail, laissant dériver sa main sur son bas ventre, masquant ainsi à la brune sa zigounette au repos. Il prenait son temps et elle se plaça de côté, ne montrant au bonhomme que ses épaules. Mais c’était surtout parce qu’elle était un peu gênée par les insistants regards du coco qui se lavait. Elle expédia enfin ses ablutions, pas question pour elle de passer l’après-midi dans les douches. Ensuite, elle s’enroula dans sa serviette et fila ...