1. Sur la plage, moment donné


    Datte: 12/11/2020, Catégories: fh, hplusag, profélève, sport, Oral préservati, pénétratio, Auteur: Clubescargot, Source: Revebebe

    ... vagabonde. Si je ne lui dis pas maintenant, je ne sais pas si j’aurai une autre occasion de le faire. Alors bon, tant pis, j’ose.
    
    — Léonard, ça me fait bizarre que tu ne sois plus mon prof.
    — Ah bon ?
    — Oui parce que du coup je dois me retenir…
    
    Haussement d’un sourcil.
    
    — … enfin, je veux dire… Je te trouve très mignon ! dis-je en le regardant en coin, en m’autoflagellant mentalement de m’exprimer comme une adolescente attardée.
    
    Le deuxième sourcil rejoint le premier et ses yeux sombres s’écarquillent.
    
    — Tu… Je m’en doutais un peu ! balbutie-t-il.
    
    Un rire nerveux s’échappe aussitôt de ma gorge.
    
    — Mince, je suis si évidente que ça ?
    
    « Mon esprit est donc si pénétrable ? »
    
    Il me regarde à nouveau. J’adore ses petites rides aux coins des yeux.
    
    — Non. Enfin, j’ai senti que tu avais des sentiments pour moi. Mais tu sais, nous sommes chacun engagés dans une histoire…
    
    La déception doit se lire sur mon visage. Il fixe la table du regard.
    
    — Tu es très belle !
    
    Impossible de réprimer un grand sourire sur mon visage. Un compliment en retour, c’est toujours ça de pris !
    
    — Merci ! Tu as raison, j’ai un amoureux, tu as une chérie…
    
    « Et puis pourquoi il me parle de sentiments ? J’ai pas dit que j’étais amoureuse de lui ! »
    
    — Est-ce que tu aurais voulu qu’il se passe quelque chose ?
    
    À présent, c’est moi qui fixe la table.
    
    — Oh, ben je ne t’en veux pas spécialement. Enfin, si c’est oui, tant mieux ; si c’est non, tant pis.
    — Tu ne ...
    ... réponds pas à ma question. Tu aurais voulu qu’il se passe quelque chose ?
    
    Je relève la tête pour voir son regard se planter pile dans le mien.
    
    — Oui, j’aimerais beaucoup.
    
    « Et tant pis pour les concordances des temps. »
    
    Sans me quitter des yeux il se lève de sa chaise et se penche vers moi, tout tremblant d’émotion. Je me redresse et le prends dans mes bras. Je le serre fort, comme pour m’assurer qu’il est véritablement là. Il est vraiment plus petit que moi. Quand on est dans l’eau, on ne prête pas attention à ce genre de détail.
    
    — Vraiment, tu me fais un beau cadeau !
    — Comment ça ?
    — Tu me donnes de ton amour…
    
    Je l’embrasse pour le faire taire. Je n’ai pas beaucoup de temps devant moi avant de reprendre les cours, mais je n’ai pas envie que ça aille trop vite non plus. J’empoigne ses hanches menues et les attire tout contre moi. Nos bouches se rencontrent, se goûtent. Ses mains explorent doucement le bas de mon dos.
    
    — Tu as… de belles fesses ! s’exclame-t-il timidement.
    
    « Et dire que je complexe d’avoir pris une taille de pantalon ! » Je me remémore la silhouette fine et osseuse de sa copine. J’immisce une jambe entre les siennes et glisse mes mains sous son tee-shirt, puis j’enfouis mon visage dans son cou, à la recherche de son odeur corporelle. Très douce. Il s’est peut-être douché juste avant. Peu importe, c’est lui. Je lui glisse à l’oreille que je dois aller chercher des capotes. Il m’assure qu’il en a dans son sac.« Ouf, ça m’évitera de ...