1. Camille, délivre-moi du mâle


    Datte: 10/11/2020, Catégories: fh, ff, fhh, hplusag, couleurs, danser, fsoumise, dispute, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral 69, confession, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... soirée. Elle en était verte de jalousie, surtout quand j’ai décrit l’hôtel particulier de Maître de la Chalardière…
    
    Ma première soirée d’épouse adultère se passe étrangement calmement. J’ai besoin de récupérer, de retrouver un peu de sérénité après mes aventures de la veille. Je repense à Dominique, à la froide assurance qu’il dégage. J’essaie d’imaginer sa vie de couple avec Camille, leurs disputes, leurs câlins. Je suppose qu’il doit être un mari difficile, un père exigeant et peu présent. Finalement, c’est peut-être dans le rôle d’un amant qu’il est le plus fréquentable. En tout cas, la maîtrise de son corps et le souci de donner du plaisir à sa partenaire m’ont marquée. Mon Alex, s’il est plus fougueux – ce qui doit ravir Camille – est aussi plus égoïste dans les délires de chair, et j’ai beau fouiller ma vie amoureuse, plutôt intense avant mon mariage, je n’arrive pas à me souvenir de jouissances aussi torrides et rapprochées comparables à celles ressenties en moins de deux heures dans les bras de mon nouvel amant.
    
    Le lendemain, je dois subir à nouveau un feu roulant de questions de la part de Sandrine, avide des détails les plus croustillants…
    
    Mon homme rentre le soir, fatigué detrois jours d’intense labeur. Je n’ose pas le soumettre à nouveau auxtests scientifiques, d’une part parce que de telsprélèvements pourraient attirer ses soupçons, d’autre part parce que la manière dont il sombre dans les bras de Morphée est fort révélatrice de ses nuits ...
    ... marseillaises agitées.
    
    Nous reprenons donc le train-train de notre vie de couple pendant une semaine, comme si j’étais toujours une fidèle épouse. Je me retrouve donc héroïne malgré moi d’une pièce de Feydeau, conjointe régulièrement trompée, ayant pris un amant pour une seule occasion ( mais quelle belle occasion) !
    
    Sandrine me taraude pour poursuivre notre plan d’action, et je profite d’un soir où Alexa des dossiers urgents à terminer pour appeler son boss. Il me dit avec chaleur qu’il a pensé à moi (je n’en suis pas si sûre) mais que le dossier du fameux ministre, qu’il gère en direct vu ses implications, est particulièrement chronophage. Déçue, je luis dis :
    
    — Dois-je en conclure que je ne suis plusattirante ?
    — Je m’en occupe, c’est promis ; vous en saurez plus bientôt, me répond-il dans un accès de fou-rire.
    
    En effet, deux jours plus tard, Alex rentre soucieux. Je sens – intuition féminine oblige – que monsieur veut me dire quelque chose qu’il ne sait trop comment formuler. Je le laisse ingénument fermenter. Finalement, entre la poire et le fromage, il me glisse, d’un air faussement détaché :
    
    — Ah, j’ai oublié de te le dire : mon boss veut nous recevoir pour nous rendre notre invitation de l’autre jour !
    — Bien. Quand, et où ?
    — Samedi en huit, au restaurant, puis…
    — Puis ?
    — Puis… euh… Tu te rappelles, il nous avait dit parfois fréquenter les clubs échangistes ?
    — Oui. Et alors ? dis-je, jubilant, en mon for intérieur, de son embarras.
    — Il voudrait nous en ...
«12...121314...23»