La fessée de Suzon - Histoires de Sexe

La fessée de Suzon

... aussi surpris et éblouis que devant l’admirable cul de Suzon. Cette exhibition fugace n’a pas dû durer plus de trois secondes, mais pendant que nous dégustions notre entrée, l’image de ce postérieur rayonnant de beauté n’a jamais quitté notre esprit.

Nous avons passé le repas à parler de tout et de rien, revenant régulièrement sur notre sujet favori, évoquant nos expériences plus ou moins récentes. Suzon nous écoutait le regard brillant d’excitation, et pourtant, à chaque fois que l’un d’entre nous cherchait à lui faire évoquer ses propres émotions, elle esquivait habilement, renvoyant la question à un autre convive.

Au moment du dessert, l’attitude de Suzon s’est brusquement transformée. J’ai cru que c’était l’effet des grands crus qui avaient abondamment arrosé notre repas. Elle s’est mise à se moquer de nos grandes théories sur les mystères fascinants du cul, nous traitant à mots couverts de pervers obsessionnels, de vieux lubriques à la santé mentale vacillante.

— Vous voulez que je vous dise, vous n’êtes qu’une bande de vieux cochons qui se rassemblent discrètement tous les mois pour se faire gonfler la membrure en se racontant des histoires de cul. Et ce n’est pas votre langue fleurie qui change quoi que ce soit à l’affaire. Vous êtes de vieux pervers, voilà tout.
— Je vous trouve bien injuste, mademoiselle. Mais, si c’est vraiment ce que vous pensez, je propose que Jacques vous raccompagne au plus vite afin de vous libérer enfin d’une si méprisable ...

... compagnie.

Même si Suzon l’avait visiblement cherché, le ton froid et cassant de Louis a brutalement douché son arrogance et elle n’a pu réprimer le frisson qui lui a traversé les chairs, ni retenir la chaleur brûlante qui lui a brusquement empourpré les joues.

— Ce… ce n’est pas ce que je voulais dire, … c’est seulement que…
— Mais vous l’avez dit, non ? C’est donc que quelque part vous le pensiez, n’est-ce pas ?
— … je… je crois qu’au fond… j’aimerais le penser…
— Hmm… vous aimeriez vous retrouver à dîner avec un groupe de vieux pervers, voilà qui est intéressant.

Nous nous sommes tous mis à rire, sauf Suzon qui, rouge de honte, gardait le nez plongé dans son corsage.

— Mais ce n’est pas digne d’une jeune femme de votre classe d’avoir de telles idées, Mademoiselle Suzon. Jacques nous a dit que vous pouviez être parfois un peu… disons, dévergondée, mais là, croyez-moi, nous sommes tous surpris. Je comprends que notre ami ait dû quelque fois user de la manière forte avec vous. Du moins, à ce qu’il nous en a dit.
— C’est vrai que Suzon est parfois rétive et un peu insolente, mais je sais comment la remettre dans le droit chemin, n’est-ce pas ma belle ?
— … ?
— Inutile de me regarder avec vos yeux de pucelle innocente, vous venez d’insulter mes amis, et moi-même par la même occasion. Ne croyez-vous pas que cela mérite une leçon de bonne conduite ?

Malgré le regard de biche effarouchée qu’elle me lançait, je savais que Suzon avait envisagé et sans doute espéré cette ...