La clinique Physir - Histoires de Sexe

La clinique Physir

... apprécier chaque instant de la pénétration.

Quelques secondes ou quelques minutes plus tard, nous explosons tous les deux, les yeux dans les yeux, dans un même cri primal. Je me sens submergée par un plaisir toujours plus grand, accru par chaque parcelle de peau qui entre en contact avec mon chéri. Un élan d’amour formidable m’envahit et je l’embrasse de plus belle, tandis que des larmes de bonheur coulent librement sur mes joues. Je sens son sexe qui vibre en moi, qui se tend soudain et qui décharge en plusieurs secousses puissantes, tandis qu’il me serre contre lui le plus possible.

Alors que nos respirations se font plus régulières et que nous sombrons dans le sommeil, j’entends vaguement Tara et Antonio dire qu’une deuxième séance ne sera pas nécessaire, que nos corps se sont ajustés, suivi du bruit d’une porte qui se referme.

*****

Deux semaines plus tard :

— Joana, quelle bonne surprise !
— Estelle, comment vas-tu ? Tu as l’air en super forme !
— C’est vrai, maintenant tout est parfait dans ma vie, grâce à toi.
— Comment ça, grâce à moi ?
— C’est toi qui m’as incitée à aller dans la clinique Physir, tu te rappelles ?
— Ah oui. Mais je ne t’y ai pas encouragée, j’en suis certaine. Donc finalement, tu l’as fait. Et tu ne regrettes pas ?
— Ben non, pourquoi ? Alexis me fait jouir comme jamais, le plaisir est très fort, je n’ai jamais été aussi heureuse de toute ma vie.
— Attends que ça fasse ...

... quelques mois, tu verras…
— Je verrai quoi ? Mais je te préviens, Joana, si c’est pour me dire quelque chose de négatif, ce n’est pas la peine, je ne veux pas l’entendre.
— Très bien, Estelle, dans ce cas j’ai été contente de te revoir.

*****

Quelques mois plus tard :

— Joana, c’est Estelle, j’ai besoin de toi, c’est urgent !
— Je t’écoute, qu’est-ce qui t’arrive ?
— Il faut que je trouve une solution, avec Alexis, c’est devenu la routine au lit, je voudrais qu’il soit plus inventif, mais non il s’en tient à la même chose tout le temps.
— Mais c’est plaisant, non ?
— Oui, mais je voudrais autre chose…
— Comme quoi ?
— …
— Vas-y, Estelle, dis-le, on sait toutes les deux ce que c’est, alors tu peux l’avouer.
— Eh bien, j’aimerais que parfois le plaisir soit moins intense, juste pour pouvoir mieux apprécier les fois où c’est génial.
— Et voilà, tout ce que tu ne voulais pas entendre, tu le vis actuellement. Mais rassure-toi, ce n’est qu’une période de sevrage de quelques mois. Ensuite, tout redeviendra comme avant.
— Et quoi ? Je devrai retourner dans cette clinique ?
— C’est une possibilité. Mais tu peux aussi apprécier la vie et faire l’effort de découvrir le plaisir par toi-même, avec Alexis s’il le désire.
— Joana, merci pour tes conseils. Tu es vraiment une bonne amie. Comment puis-je te remercier ?
— J’ai une suggestion, mais il faudrait que tu viennes chez moi, dit-elle avec un sourire coquin.
— Joana !